Lancement ce jeudi 16 septembre de l’’atelier relarif au projet d’«Appui au développement des services climatiques pour le service agricole et à l’élaboration du programme de modernisation et d’extension des infrastructures hydrométéorologiques ».

 Compte tenu de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, la rencontre s’est tenue par visioconférence.

  Une initiative de la direction nationale du Ministère des transports, à travers la direction nationale de la météorologie pour une période de 12 mois. Coût global 1,6 millions d’euros, un financement de l’agence française de développement.

Une soixantaine de participants issus des départements techniques comme les transports, l’environnement, l’agriculture, l’aménagement du territoire mais aussi du milieu universitaire et de la société civile prennent part à la dite rencontre.
Dans les interventions, les besoins de la direction nationale de la météorologie ont été présentés.

Les principaux besoins donc pour le développement du service climatique, sont ” l’ amelioration des moyens de collecte, de centralisation de traitement et de diffusion.
La formation des utilisateurs à l’utilisation des produits dans un langage accessible.

L’usage des moyens de communication téléphoniques, radio et TV ou encore le renforcement des capacités du personnel”.

Toujours dans le cadre de la présentation des contraintes, au cours de l’atelier virtuel, il a été également question d’évaluer et de faire l’état des lieux des services météorologiques à Conakry et à l’intérieur du pays, les impacts et conséquences et de la perturbation du climat sur les secteurs clés de de développement, parmi lesquels l’agriculture, qui occupe selon les statistiques plus de 70 % de la population guinéenne et fortement en milieu rural.

Ainsi, l’agriculture, l’élevage, les énergies ou encore les barrages hydroélectriques, qui, faut il le rappeler ont été construits selon le Directeur National grâce aux informations météorologiques. La santé, la sécurité, l’environnement, les transports et tous les secteurs de la vie, sont concernés et dépendent de ces données.

La construction d’un centre climatique digne de nom a été la forte recommandation de cette rencontre riche en échanges et propositions.

À l’issue des échanges, il a été proposé plusieurs recommandations parmi lesquelles, le renforcement des capacités du personnel des directions nationales de la météorologie et de l’hydraulique, l’appui technique et institutionnel aux directions préfectorales où manque tout, ou presque, la motivation du personnel ou encore le développement de la communication à travers notamment la formation et l’implication des médias dans la couverture médiatique de manière pérenne des activités, la mise à contribution des radios rurales et des technologies de l’information et de la communication dans le développement du secteur important de la météorologie.

Comment vulgariser ces données climatiques auprès de la population à majorité analphabète à occupé une bonne partie des interventions.

Il est donc important de développer le secteur des données climatiques pour maîtriser la température et la pluviométrie pour un développement durable du pays.

Idi CA

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