« Mettre à la disposition des OSC et des Journalistes de la presse publique et privée, tous médias confondus, un recueil électronique (clé USB) complet des outils de gestion de l’environnement en vigueur en Guinée, et partager avec ces acteurs clés les contenus de ces outils, puis sur la base de l’état des lieux en matière d’application des ces outils à l’échelle nationale, d’échanger sur l’effort à consentir et les démarches nécessaires impliquant toutes les parties prenantes pour une meilleure prise en compte des impacts environnementaux potentiels des projets d’infrastructures, notamment le respect de la hiérarchie d’atténuation des impacts et la conformité obligatoire au cadre législatif et réglementaire national et aux engagements internationaux de la Guinée… ». Tel est l’objectif du présent atelier de 2 jours qui se tient depuis ce matin à Conakry.

 Il s’agit d’outiller ces acteurs sur les techniques de communication, dont le plaidoyer et le lobbyng en vue de la protection du littoral Guinéen en général, et les trois espèces concernées que sont, les tortues marines, les herbiers marins et la mangrove., a précisé le Directeur de l’ONG Guinée écologie Mamdou DIAWARA. L’initiative de la « plate forme des acteurs de la société civile et des médias, pour rappel est accompagnée par techniquement et financièrement par le PRCM, partenariat régional pour la conservation de la zone marine et côtière en Afrique de l’Ouest et la fondation MAWA.

  Justement le Coordinateur du PRCM était présent à ces échanges. Pour M. Ahmed Senhoury, il s’agit  « d’impliquer la société civile et les médias qui sont incontournables dans la protection de l’environnement en général et du littoral en particulier. Il faut je pense compléter les actions des Etats par les actions de la société civile, afin que la préoccupation environnementale qui ne divise pas, mais qui rassemble tout le monde puisque chacun de nous subit la dégradation, et que c’est ensemble que les défis environnementaux seront résolus ». Il a par la suite  réitéré l’engagement de son institution à accompagner ces initiatives pour le bien des générations présentes et futures.

 Poursuivant, le facilitateur de la rencontre, Pr Mamadou Saliou DIALLO, dira que ‘’le changement de comportements n’est pas que destiné aux autorités comme le pensent souvent, mais quelle est la place des citoyens? Il faut se poser cette question ‘’. Il poursuit en souhaitant un engagement ‘’ferme et engagé’ des acteurs que sont les participants, car pour lui, ‘’on ne peut changer les choses avec des sourires, parfois il faut des visages fermés et même des points…’’ a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne les outils de communication dont il est question, il a mentionné les cycles du plaidoyer, « l’identification du problème, la recherche et l’analyse, la planification, ensuite les actions à déployer et enfin le suivi et l’évaluation ». Des actions qui, faut il le préciser ne pourraient connaitre un « succès » sans l’implication des médias. Ces derniers, sont invités à une mission, pour « informer les gens au sujet d’un problème, d’identifier les personnes en position de responsabilité, et de suggérer des solutions à ceux qui ont le pouvoir de changer la situation. Cela à travers des reportages, interviews et autres magazines, en vue d’influencer sur les habitudes et les comportements.

Idiatou CAMARA

 

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