Ce jeudi 15 octobre, les femmes de l’ANGG étaient à sangoyah dans la commune de Matoto pour sensibiliser les citoyens à préserver la paix, la quiétude sociale après l’élection du 18 octobre prochain. Ces jeunes filles et femmes se sont reparties dans les différents quartiers de la commune de Matoto pour bien véhiculer leurs messages.
Ces femmes guides s’engagent à faire la promotion de la paix et la cohésion sociale entre tous les fils et filles de la Guinée. Une démarche qu’expliqueSolange Haba porte parole de l’ANGG:‹‹ Nous sommes là aujourd’hui pour sensibiliser la population de la commune de Matoto par rapport à l’élection qui pointe à l’horizon, nous sensibilisons pour qu’on ait la paix du coeur, pour que nous partons voter dans la tranquilité et revenir dans la tranquilité. Pour avoir une élection transparente il faut aller voter, pour voter il faut aller chercher ta carte d’électeur et voter pour ton candidat de choix. Le jour du vote chacun doit éviter les provocations des autres parce que sans la paix on ne pourra rien faire. La Guinée appartient à tous les guinéens donc on doit sauvegarder notre patrie. Nous faisons du porte à porte pour rapprocher les jeunes, les femmes sutout les mères de famille, parce que quand il y a la pagaille c’est nous qui perdrons ››Poursuivant son intervention, lDame Solange invite les acteurs politiques à sensibiliser leur militants: ‹‹Nous invitons également tous les acteurs politiques surtout ceux qui sont en compétition de regarder l’interèt de la nation, de s’impliquer dans la sensibilisation de leur militants pour éviter la guerre dans notre pays ››
Mariam Bongono l’une des mères de famille rencontrée rassure de son implication dans la sensibilisation de sa famille et de ses voisins : ‹‹Moi je m’engage à sensibiliser mes enfants, mes frères et soeurs aussi mes voisins. Le jour du vote chacun est libre de voter pour son choix. Je vais leur demander avec beaucoup de respect d’aller accomplir leur devoir civique et revenir à la maison. Nous on veut que la paix dans ce pays, on vit au quotidien ››Aboubacar Moussa Camara