Dans la préfecture de labe située à plus de 400 kilometres de Conakry, ok parle de manque criard d’enseignants et de salles de classes dans les écoles.
Le manque d’enseignants et l’insuffisance des salles de classes dans les écoles sont souvent cités comme étant des facteurs ayant contribué aux échecs enregistrés dans les différents examens nationaux.
À Labé les mêmes problèmes se posent avec accuité. Seule une petite minorité d’établissements d’enseignement secondaire dispose d’un personnel au complet et des salles de classe suffisantes.
Au collège thyndel situé dans la commune urbaine de Labé, par exemple, les salles de classe sont loin de combler les besoins des élèves. Seules huit salles éxistent pour seize(16) groupes pédagogiques.<<Chaque promotion a quatre groupes pédagogiques. Ainsi les promotions 9ème et 10ème étudient le matin de 8 heures à 12 heures en occupant toutes les salles et les promotions 7ème et 8ème étudient de 13 heures à 17 heures. Pas de classes disponibles pour ceux qui nécessitent des cours de révision.>> explique Moustapha Diallo principal dudit collège qui poursuit que cet état de fait ne favorise pas l’apprentissage de ses élèves.<< Il y’a des élèves qui quittent des contrées très éloignées d’environs dix kilomètres et qui viennent même sans prendre leur repas de midi pour suivre les cours de 13 heures à 17 heures; et nous avons un environnement pas favorable. tous les soirs il y’a des évènements au stade voisin ici.>>
Le même établissement manque d’enseignants. Il a récemment été doté de deux professeurs mais il en manque toujours trois autres en mathématique et en français. Le même déficit prévaut au collège konkola.<<Celà est dû surtout au départ d’une professeur de français mutée tout dernièrement, et l’État de santé dégradant d’une autre qui dispense la même matière en 7ème année. Nous avons aussi un professeur de chimie en 10ème année qui est frappé d’incapacité.>> confie Amadou Tely 2 Diallo, le principal. L’école n’est non plus épargnée de l’insuffisance de salles de classes mais ils ont réussit à récomposer les groupes de sorte que tout le monde puisse étudier, ce qui occasionne une pléthore dans les classes. Au collège Général Lansana Conté, c’est la même situation où les effectifs varient de 100 à 130 élèves. Ce collège manque également de trois professeurs de chimie, de Français et d’histoire. Cette situation est nettement meilleure comparée à certaines sous préfectures de Labé.
Généralement ces écoles manquent aussi de table-bancs. Les fonds annoncés par l’État à cet effet ne sont toujours pas arrivés dans les mains de ces nécessiteux, dit-on.
De Labé, Mamadou Kossa Sow pour radio environementguinée.org