L’Afrique figure parmi les continents les plus affectés par les effets du réchauffement climatique, alors qu’elle émet paradoxalement, moins de co2, justement, responsable de ce phénomène préoccupant, que subit l’ensemble de la planète.
C’est pour conjuguer ensemble les efforts que les pays africains viennent de tenir la semaine africaine du climat.
Au cœur de cette rencontre, qui s’est tenue du 26 au 29 septembre dernier sous l’égide de l’Ouganda, l’harmonisation des positions et des propositions de solutions, en prélude à la COP 26 sur le climat, prévue en novembre prochain à Glassgow en Angleterre.
Idiatou CAMARA

L’Afrique est cité parmi les continents qui émet le moins de CO2, mais paradoxalement qui subit de plein fouet, les effets du réchauffement climatique.
Inondations, élévation du niveau de la mer, sécheresses et perturbations de la pluviométrie, sont à comptabiliser dans ce tableau, du très redouté phénomène climatique, pour une liste encore plus longue.
Avec l’intérêt peu à peu grandissant pour cette cause, et surtout la rareté des financements pour faire face à la lutte, les africains viennent de se réunir en présentiel mais beaucoup plus en ligne, à cause de la pandémie du coronavirus pour en parler.
A la clé, des propositions de solutions à l’africaine, j’ai envie de dire, ce, en prélude au plus grand rendez-vous mondial, dédié au climat, en novembre prochain, à Glassgow, en Angleterre.
La Semaine africaine du climat 2021 s’est donc tenue du 26 au 29 septembre dernier, à l’initiative du Gouvernement Ougandais, avec le soutien des Nations unies et d’autres agences du système, comme le PNUE.
Les 3 thèmes principalement discutés étaient « Actions nationales et approches à l’échelle de l’économie » dirigé par la Banque mondiale.
« Approches intégrées pour un développement résilient au climat » sous la coupole du PNUD …..
Et « Saisir les opportunités de transformation » – dirigé par le PNUE….

Pendant 4 jours donc, des appels à l’action ont été lancé par les principales voix de la région.

De plus, les parties prenantes régionales réunies à l’occasion de ces sessions virtuelles, ont tour à tour présenté des actions en faveur du climat, et des progrès accomplis avant la COP 26, sur la soumission de plans climatiques nationaux plus solides dit-on, dans le cadre de l’Accord de Paris, en général et, particulièrement des contributions déterminées au niveau national (NDC).

Les NDC, pour rappel, comprennent des plans visant à renforcer la résilience face aux conséquences inévitables du changement climatique, notamment des inondations, des tempêtes, des incendies et des sécheresses de plus en plus fréquents et graves. Elles sont complétées par des plans nationaux d’adaptation qui revêtent une importance particulière pour l’Afrique, aux dires des spécialistes de l’environnement et du climat.

Notre pays la Guinée à déjà des résultats dans ce sens, faut-il le rappeler.

Moment fort de cette semaine africaine, lorsque le Ministre Ougandais de l’eau et de l’environnement, Sam Cheptoris, a déclaré, je cite : Nous avons constaté récemment que le monde n’est pas en mesure de limiter le réchauffement à un niveau aussi proche que possible de 1,5 degré Celsius, comme le prévoit l’Accord de Paris. De ce fait, le risque de conséquences graves augmente à un moment où nous cherchons à nous développer rapidement. Pour l’Afrique, il s’agit d’une crise générationnelle à laquelle nous devrons nous adapter.
Face à la crise climatique, l’Afrique doit s’unir et tracer la voie d’une croissance à faibles émissions qui soit bénéfique pour tous les Africains et pour le monde entier ». Fin de citation.

La secrétaire exécutive d’ONU Climat, Patricia Espinosa, quant à elle, a félicité l’Ouganda, pays hôte, pour son leadership en matière de lutte contre le changement climatique, pour reprendre ses propres termes.
Avant d’ajouter que « La Semaine africaine du climat crée un élan pour la réussite de la COP 26. Elle rassemble les gouvernements, les chefs d’entreprise et la société civile pour engager un dialogue axé sur les solutions et mettre en valeur l’action climatique. C’est également l’occasion de favoriser la collaboration sur les défis urgents et de renforcer la résilience face aux risques climatiques croissants dans la région. L’ambition doit être le mot qui guide toutes nos actions. Nous sommes engagés dans une course contre la montre », a martelé Mme ESPINOZA.
Il faut dire, pour revenir sur les effets du réchauffement climatique que : Ces derniers mois, l’Afrique a été témoin d’inondations dévastatrices, d’une invasion de criquets pèlerins, et confrontée au spectre menaçant de la sécheresse. L’activité humaine est désormais l’activité dominante qui façonne la planète… La Semaine africaine du climat est une affaire de solutions. La route vers Glasgow doit offrir des solutions pour l’Afrique. Travaillons donc ensemble pour une issue heureuse, pour les gens et la planète. A-t-elle conclut.
La semaine africaine du climat s’est donc achevée sur fonds d’espoir et d’engagements.

Reste maintenant à savoir, si ces solutions proposées, seront prises en compte à la COP 26 sur le climat, quant on sait que les pays en développement comme ceux d’Afrique, n’ont pas ces gros moyens, à la fois techniques, technologiques et financiers pour faire face à la lutte contre le réchauffement climatique.

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