La sous-préfecture de Sansalé dans la préfecture de Boké ne dispose que d’un seul centre de santé. Cette infrastructure souffre malheureusement d’un déficit de personnel, d’équipements, d’eau et d’électricité. Pire, le centre est en rupture de médicaments essentiels. Le constat est fait par notre correspondant régional, qui a joint au téléphone le responsable du poste de santé de la CR de Sansalé.
Sansalé est l’une des sous-préfectures les plus oubliées du pays, située à 135 kilomètres de la préfecture de Boké et sept (7) kilomètres de la frontière avec la Guinée Bissau. Tenez-vous bien, ,toute la localité ne dispose qu’un seul centre de santé ajouté à deux autres postes de santé dont le plus loin se trouve à 68 kilomètres de la commune rurale pour une population de 14.581 habitants. Théophile Sangbala est le chef du centre «le centre est Composé d’une salle de consultation primaire curative, le programme élargi de vaccination PEV, la maternité, la consultation prénatale CPN, une pharmacie et un magasin. Malheureusement le centre est moins équipé et n’est pas alimenté en eau et en électricité. En plus je suis le seul titulaire et tout le reste c’est des stagiaires ».
Avant d’ajouter que « Malheureusement, le centre traverse souvent une crise de médicament car les produits viennent du chef-lieu de la préfecture de Boké et la route est complètement dégradée. Donc la commande de médicament prend énormément de temps avant d’arriver à Sansalé. Cette situation, fait que les patients arrivent à avoir toutes les difficultés à aller se faire soigner jusqu’à Boké en cas de complication.» précise cet infirmier d’État.
Plus loin il ajoute « Mais le plus souvent les femmes enceintes sont les plus grandes victimes, qui parfois accouchent en cours de route. Concernant l’absence et le manque criard du personnel soignant dans le centres de santé je plaide auprès des autorités a engagé ses stagiaires à la fonction publique, car pour moi ces jeunes souffres ici »
Malgré toutes les ruptures de médicaments, mais aussi le manque de personnel, les citoyens sont obligés de fréquenter cette structure sanitaire de la localité parfois. A en croire le médecin de ce centre, en plus du paludisme les infections respiratoires, la pneumonie, la sous-préfecture de Sansalé est une zone littorale où les maladies tropicales sont souvent récurrentes.
B BAH BOKE pour Radio Environnement
