𝗞𝗮𝗺é𝗹é – 𝗸𝗼𝘂𝗺𝗯𝗶𝗮 ,22 𝗱é𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 1983 , il y a près de 38 ans jour pour jour se produisait un tremblement de terre de magnitude 6,3 sur l’échelle de Richter faisant 300 morts, selon les sinistrés 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘂𝗺𝗮𝘁𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗴𝗲𝗱𝗶𝗲.

Pour mémoire,  le 22 décembre 1983, le village de Kamélé situé à dix kilomètres de la sous-préfecture de Koumbia avait été le théâtre d’un tremblement de terre faisant près de 300 morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels importants, selon des sources.

38 ans après ce séisme de magnitude 6.3 sur l’échelle de Richter qui avait été ressenti dans plusieurs villes du pays, les survivants se rappellent encore de cette catastrophe naturelle qui continue de hanter leurs sommeils.

Car depuis cette tragédie, rien n’a été fait par l’État pour tenter de comprendre les causes réelles de ce phénomène sismique déplorent les habitants de cette localité.

Dormir avec l’espoir que cette falaise ne s’effondre pas sur eux pendant leur sommeil comme ce fut le cas, le 22 décembre 1983 .
Un fardeau que les habitants du village Kamélé portent encore, 38 après le tremblement de terre ayant fait plusieurs centaines de morts et des nombreux blessés graves.

Le séisme avait frappé à l’aube suite à un vent humide dans la zone se souvient encore l’un des survivants « ce phénomène naturel s’est produit à l’aube après un vent humide alors que tout le monde était en plein sommeil.

Quand le tremblement s’est produit, la falaise à céder les pierres sont tombées sur les maisons. Il y a eu beaucoup de morts, à l’époque on parlait de 300 morts et sans compter nos animaux qui ont également été tués dans ce séisme.

Le temps passe, l’inquiétude et la peur des sinistrés qui se sentent oubliés par l’état deviennent insupportables. Car jusqu’à présent les promesses des différents gouvernements qui se sont succédé n’ont jamais abouti, déplore –t-il « après le drame ils nous ont fait des promesses mais sans succès. Aujourd’hui nous ne savons pas quoi faire parce que récemment la terre avait tremblé sans faire de dégâts ici. Mais nous avons peur car l’état nous abandonné ».

Aujourd’hui, par manque de solution et d’assistance, la population est dans le qui-vive. Selon mamadou sow, enseignant de koumbia centre, des cas de tremblement de terre à faible intensité sont devenus récurrents à Gaoual. C’est pourquoi il invite les autorités actuelles à agir pour éviter le pire. « Le danger est réel vous-même vous le sentez avec les témoignages évoqués çà et là par les sinistrés. On a constamment peur qu’un jour la terre nous engloutisse car récemment on a senti un séisme de faible magnitude. Face à cette situation nous demandons aux autorités actuelles de nous prévenir avant qu’il ne soit trop tard ».

Selon des témoignages recueillis sur place, cette catastrophe naturelle survenue quelque mois avant la mort du premier président de la république de guinée Ahmed Sékou Touré avait été ressentie dans plusieurs régions du pays.𝗕𝗮𝗶𝗹𝗼 𝗯𝗮𝗵 pour www.radioenvironementguinee.org

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