A Gaoual les citoyens se plaignent des nuages de poussière provoquées par le passage des engins roulants ou le vent violent qui souffle à travers la ville surtout en cette période de saison sèche. Située à 500 km de la capitale Conakry, les habitants de la commune urbaine de Gaoual dans la région

administrative de Boké vivent au quotidien cette poussière suffocante mettant en danger leur santé Partout, dans les concessions, lieux de travail, bars et kiosques, sur les toits, la densité de la poussière est telle que personne n’est épargnée.

 Au centre-ville de Gaoual tout est pratiquement rouge sous l’effet de la poussière qui inonde la ville. Un véritable calvaire pour les habitants qui n’en peuvent plus. Moussa Dramé est citoyen de la ville « Quand vous arrivez à Gaoual vous verrez des nuages de poussières çà et là et ça c’est un sérieux problème pour nous. La ville n’est pas lotie et quand les engins passent la poussière se dégage en se propageant , nous vivons dans cette poussière depuis très longtemps. Pendant cette saison sèche la situation est encore pire que ce soit dehors ou à l’intérieur tout est sale. Ce qui fait qu’en voulant sortir de chez tu es obligé de choisir la couleur de tes habits que tu vas porter», déplore-t-il.Mariama Djouldé Diallo est restauratrice dans le quartier Hafia. Cette mère de famille et ses clients sont inquiets de cette poussière qui gagne la commune urbaine de Gaoual. C’est pourquoi ils plaident pour le bitumage de la voirie urbaine. « Quand les voitures passent ici, nous sommes obligés de couvrir tout pour ne pas que la poussière pénètre dans les aliments. Les clients se plaignent chaque fois de cette situation mais hélas. Il faut que l’Etat nous vienne en aide en goudronnant nos routes ».

Pourtant, le fait d’inhaler cette poussière peut avoir des effets néfastes sur la santé de la population précise un médecin de l’hôpital préfectoral de Gaoual qui n’a pas voulu nous accorder une interview sous prétexte qu’il a des patients qui l’attendent.
Visiblement pressé, il s’est juste empressé de dire ceci « j’aurais aimé évoquer ce sujet de santé publique avec vous mais le temps fait défaut, néanmoins sachez qu’ici, après le palu les maladies respiratoires font parties des premières cause de consultations », soutient ce spécialiste de santé qui a requis l’anonymat.

A l’image de certaines villes de l’intérieur du pays, Gaoual est l’une des préfectures les plus enclavées du pays et les projets de développement sont devenus plus en plus rares, ce qui fait que la presque totalité des fonctionnaires qui y sont affectés refusent soit de s’y rendre ou de rester pour servir. En début d’année, le Gouvernement de transition avait annoncé le projet de construction et de de bitumage de la route nationale qui tarde pour l’instant à se concrétiser. Il concerne Boké-Gaoual pour une enveloppe qui s’élève à  hauteur de 35 milliards de dollars.

De Boké,B BAH POUR Radioenvironnement.

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