Comme il est devenue de tradition, des journalistes africains et d’ailleurs étaient encore ce jeudi en visioconférence pour faire le point de la situation en ce qui concerne la pandémie du coronavirus et de l’épidémie à virus Ebola en Guinée.

 Pendant une heure les intervenants Dr Richard Mihigo, Coordinateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional, Dr Sabin Nsanzimana, Directeur Général du Centre biomédical du Rwanda, Dr Georges Ki-Zerbo, Représentant de l’OMS en Guinée et le Professeur Anthony Costello, Professeur de Santé mondiale et de développement durable, University College London ont apporté des explications et réponses aux journalistes participants.

Pour ce qui est des chiffres actuels, le Dr Richard Mihigo dira que plus de 4 millions de cas de contamination dont plus de 110 000 décès sont à date enregistrés sur le continent. Il poursuit en ajoutant que plus de 7 millions de doses ont été administrées au total. On le sait , les réticences sont encore nombreuses dans plusieurs pays, Il a donc insisté sur le fait que les populations doivent accepter de prendre les vaccins qui sont des moyens efficaces et scientifiques pour arrêter la progression du virus, qui est en sa deuxième vague, et plus « virulente » que la première selon le spécialiste.

Parlant de l’expérience du Rwanda en matière de COVID 19, Dr Sabin Nsanzimana,  a fait remarquer que « c’est une grande expérience que nous avons dans ce sens, au niveau national et communautaire. Les vaccins sont également arrivés au bon moment et les chiffres sont en baisse, et cela nous réjouit à plus d’un titre. Il ajoute qu’en termes de gestion, nous avons beaucoup de stratégies que nous possédons et il n’y a pas eu de complications, d’effets majeurs. Le seul défi est de trouver plus de de vaccins, pou arriver à au moins 6 % de personnes vaccinées d’ici à la fin de l’année l’année prochaine ».

Dans la même lancée, le Dr Miyigo assure que le défi est effectif pour l’Afrique en plus de celui de la logistique dans plusieurs pays. Donc s’il faut arriver à faire vacciner au moins 30 % des populations d’ici fin 2021, il faut trouver pour cela  quelques 900 millions de vaccins pour cela.

S’agissant de la controverse quant au vaccin axtrasenica, les différents intervenants ont insisté sur le fait que le vaccin est « sain » et qu il faut le prendre pour se prémunir de la pandémie du corronavirus. Au Pr Kizerbo représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé en Guinée de dire ceci « le risque zéro n’existe pas tant en médecine que dans d’autres domaines de la science. Donc il ne faut pas avoir peur de se faire vacciner sous quelque prétexte que ce soit ».

Concernant l’origine de la résurgence d’Ébola en Guinée, plusieurs hypothèses sont avancées selon le représentant de l’OMS en Guinée. Il parle à propos,  des survivants, et leurs contacts, des origines zoonotiques en rapport donc avec des animaux figurent parmi ces hypothèses.

Répondant à une question d’un confrère sur la manière dont la Guinée est entrain d’arriver à maitriser l’épidémie d’Ebola, il dira que « nous avons tirés les leçons du passé, nous avons également bénéficié de l’’appui important du bureau régional, des facilités du Gouvernement Guinéen et surtout de la collaboration des communautés. Tout ceci, nous a donc permis d’arriver aux bons résultats que nous avons avec l’aide des médias bien entendu même si quelques poches de réticences sont signalées».

En ce qui concerne les chiffres. On note à date, 18 cas déclarés, 14 confirmés, 09 guéris, 05 décès dans les cas confirmés, 04 cas de décès probable, taux de mortalité 50 %, ce qui reste élevé bien entendu.

Pour terminer, Pr KIZERBO a affirmé que la Guinée est signataire du vaccin COVAX et donc attends d’autres vaccins après l’entérinement du Gouvernement Guinéen en cours selon lui.

Idi CA

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