3 milliards de FCFA, c’est environ l’aide  budgétaire apportée par l’Union européenne pour accompagner les agences de l’eau du Burkina Faso. La cérémonie de lancement des subventions pour l’appui à la mise en œuvre de ce Programme national pour la gestion des ressources en eau (PN-GIRE) a eu lieu récemment à Ouagadougou au Ministère de l’Eau et de l’assainissement.

Trois milliards de francs CFA, c’est le montant de l’aide budgétaire accordée par l’Union européenne dans le cadre de la gestion intégrée des ressources en eau pour accompagner les agences de l’eau. Cette aide budgétaire est un moyen pour appuyer les politiques et les efforts du gouvernement en matière de GIRE, entendez gestion intégrée des ressources en eau. Elle a pour objectif également de renforcer les capacités organisationnelles et techniques des comités locaux de l’eau. Les renforcements des agences de l’eau sont des objectifs assez importants au regard du partage de cette ressource indispensable à l’activité humaine et au développement.

L’accompagnement des cinq agences de l’eau sera mis en œuvre avec la participation des ONG auxquelles ont été attribuées des contrats. Il s’agit pour ces trois ONG que sont Stiching Waternet, WaterAid LGB et Eau Vive, d’agir avec les agences de l’eau de Nakanbé, Liptako, Gourma, Mouhoun et Cascades pour renforcer leurs capacités d’intervention pour la période 2018-2022.

Pour le chef de la coopération de l’Union Européenne Thierry Barbé « ce soutien vise à soutenir les agences de l’eau à faire de sorte qu’il n’est pas d’abus sur les prélèvements abusifs. Et accompagner les politiques d’action du gouvernement en termes de gestion des ressources en eau ».

Outre les réformes de la GIRE, l’appui compte aussi renforcer le mécanisme de financement qu’est la contribution financière pour l’eau et contribuer au déploiement des services de police de l’eau au niveau des agences de l’eau. « Ce projet vient renforcer les capacités des comités locaux de l’eau et renforcer les capacités de l’ensemble des acteurs de l’eau pour qu’ensemble, on puisse contribuer à contrôler les espaces de nos ressources. Les ruptures de barrages qu’on constate souvent peuvent r être réduites avec l’implication de la population à la base à travers la sensibilisation », a signifié le représentant du ministre de l’Eau et de l’assainissement, Boureima Ouédraogo.

 Les trois ONG ont pour mission d’appuyer le renforcement des capacités techniques des comités locaux de l’eau (CLE) de l’espace de compétence de l’agence de l’eau du Nakanbé, de renforcer les agences de l’eau du Gourma et du Liptako et des CLE en termes de capacités de gestion rationnelle des ressources en eau. Il s’agira aussi de renforcer et de poursuivre l’opérationnalisation de la GIRE en intégrant les droits humains et le genre dans les espaces de compétences des agences de l’eau des Cascades et du Mouhoun.

Ces trois projets, au-delà du renforcement des capacités des agences de l’eau, œuvreront à promouvoir les droits humains espèrent les bénéficiaires.

Ce programme d’accompagnement de l’UE s’inscrit depuis l’approbation en décembre 2016, du programme d’appui à la politique sectorielle eau et assainissement. Il constitue pour l’UE, une contribution à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) dans son volet six qui est « de garantir l’accès de tous à l’eau, l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here