Sur le littoral Guinéen plus de 90% des populations le long des côtes consomment quotidiennement d’une manière ou d’une autre  les ressources halieutiques et en grande partie le poisson. Mais dans l’arrière-pays, la consommation des produits de pêche reste nettement faible.

Au cours de l’année 2018, le secteur de la pêche en Guinée a été marqué par des actions allant dans le sens de l’émergence et de la gestion durable des ressources.   Parmi elles,  la promotion de la pisciculture, l’immatriculation des barques artisanales, la dotation des pêcheurs artisans en gilets de sauvetage.

Malgré cette volonté politique et ces initiatives déployées, la pêche artisanale a évolué à rang dispersé avec un système de « clanisme et de bicéphalisme » qui serait soutenu par des hauts responsables du département en charge des pêches. L’incapacité d’organiser la journée mondiale de la pêche artisanale pour la deuxième fois successive est l’une des faiblesses du département, sans oublier les navires qui ont semé la panique à Coyah, l’on s’en souvient.

La Guinée et ses activités de pêche en 2018,  avec Hadiya Camara

 

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