C’est au cours d’une visioconférence en raison de la pandémie du coronavirus que la conférence de presse virtuelle s’est tenue ce jeudi.
Pendant une heure les échanges ont porté sur l’évolution de la pandémie, les mesures prises sur le continent notamment pour le vaccin fizer et la réapparition de la maladie à virus ebola en Guinée ont dominé les interventions.
Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr. Mohamed Lamine Yansané, Conseiller principal du ministre de la Santé, Guinée et le Dr Ngonda Saasa, chef du département de contrôle des maladies, École de médecine vétérinaire, chef du laboratoire de virologie UNZAVET, Zambie, étaient les intervenants.
Parmi les questions des journalistes, figuraient la préoccupation de savoir à quand la fin de la pandémie du COVID-19 ? A cette question la Directrice Régionale de la Santé dira ceci « nous ne savons pas quand est-ce qu’on peut en finir avec la COVID-19 dans le monde, mais on espère le plutôt ». Les nouvelles variantes du COVID-19, l’accès pour tout le monde au vaccin fizer sur la pandémie, les pays ayant actuellement accès, son efficacité et ses effets indésirables, ont été répondues par les conférenciers. La question de la place de la médecine traditionnelle africaine est souvent revenue dans les débats.
S’agissant du vaccin contre la COVID-19, Dr Mihigo Richard dira que «le vaccin est gratuit et c’est d’ailleurs l’engagement des dirigeants du continent. Maintenant, c’est vrai qu’l n’y en a pas suffisamment de vaccins, et donc lorsque cela sera disponible dans les pays africains, il sera question de prioriser selon les groupes de personnes, la vulnérabilité, les risques aussi… ».
L’abandon des mesures barrières et d’hygiène dans la plupart des pays africains, ceux qui sont les plus touchés, qui enregistrent mois de décès et de victimes en général, rien n’ a été occulté dans les interventions.
Quant à la réapparition de la maladie à virus ebola en Guinée depuis le 14 février dernier, le Conseiller principal du Ministre de la Santé M.YANSANE a fait l’état de la situation. Aujourd’hui selon lui, le pays compte désormais 06 cas de décès et plus de 120 contacts dans la préfecture de N’Zérékoré où est apparue la maladie et à Conakry.
Il ajoute que « les vaccins devraient arriver en fin de semaine et dès lundi, la vaccination va commencer pour circonscrire la maladie ». Il faut rappeler que la Guinée a déjà connue une première vague de l’épidémie entre 2013 et 2015 et avait fait, selon des statistiques officielles, plus de 3000 morts.
Idi CA
