Elles sont environ une trentaine de femmes et filles à avoir participé à cet atelier de formation organisé par la société Ecobank, en collaboration avec CARE International et les Directions des centres d’autonomisation des femmes et filles (CAEF). Cette formation qui a duré trois (3) jours, allant du 15 au 17 novembre 2022, se situe dans le cadre de la journée Ecobank intitulée ‘’Ecobank Day’’. Une journée qui est née de la volonté de la banque panafricaine pour consacrer du temps et de l’énergie à son devoir d’entreprise citoyenne responsable et d’investir dans le développement des communautés.
Cette formation qui s’est tenue au siège du CARE International à Taouya dans la commune de Ratoma a permis à Ecobank de présenter ses produits et mettre l’accent sur l’inclusion financière et le rôle que joue l’éducation financière dans l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, en particulier celles qui vivent dans les communautés marginalisées.
Le Responsable Digital de la banque, M. Mohamed Magassouba, apporte quelques détails concernant les différents produits et services qui ont été développés lors des modules de formation.
« On est là aujourd’hui pour présenter les différents produits qu’on a pour ces personnes de cette catégorie. Vous savez, parfois on a l’impression qu’on vient à la banque quand on a un revenu conséquent, mais avec l’évolution aujourd’hui on a des produits qui puissent s’adapter correctement à ces genres d’activités que ces femmes pratiquent. C’est ce qui nous a poussés à venir vers elles pour essayer de leur présenter les différents produits que nous avons».
À travers cette formation essentiellement basée sur l’éducation financière et la bancarisation de la communauté, la société Ecobank offre la possibilité aux participantes d’avoir accès un compte bancaire en fonction du choix des produits qui leur conviennent, ajoute Mohamed Magassouba.
« En fonction de leurs revenus, on leur donne plus de possibilité pour pouvoir être bancarisées. Elles peuvent faire le choix des produits qui leur conviennent et à la fin elles seront bancarisées comme les autres. Et cela aussi les aide beaucoup. Vous savez la circulation de l’argent de main en main c’est quelque chose de risque, il faut avoir la possibilité aujourd’hui de bancariser et avoir accès à votre compte. Nous savons tous que c’est un avantage énorme».
Il faut souligner la trentaine de participantes représentent 21 coopératives évoluant dans les filières telles que la couture, la coiffure, la teinture, la saponification, l’art culinaire et le perlage. Elles sont toutes venues au compte du ‘’Projet espoir’’ dirigé par Madame Goumou Fatoumata Morgane, responsable dudit projet.
« Dans le cadre de ce ‘’projet espoir’’, c’est un projet qui a pour objectif d’insérer les filles et femmes qui sont les apprenantes des centres d’autonomisation et d’entrepreneuriat des filles et femmes qu’on appelle les CAEF. Il s’agit de former ces filles et de les mettre en coopératives. Nous avons réussi à mettre en place 30 coopératives et qui vont être mises en relation avec les institutions financières. Donc, c’est dans ce cadre que nous avons contacté Ecobank et par rapport à la célébration de cette journée. Donc Ecobank a sollicité le projet par rapport à son expérience dans le domaine de l’accompagnement des filles vulnérables, des filles marginalisées, les filles auxquelles la vie veut donner une seconde chance. Et dans le cadre donc de ce partenariat, nous avons décidé de former ces 30 filles qui représentent 21 coopératives qui ont été mises en place pour le compte de Conakry dans les filières que je viens de citer ».
Il faut rappeler qu’au cours de cette journée ‘’Ecobank Day’’, le personnel est mis à contribution pour participer à des activités sociétales, en collaboration avec les gouvernements, organismes de santé publique, ONG et les communautés elles-mêmes.
Sylla Youn, pour radioenvironnementguinee.org