La conférence sur le harcèlement en milieu universitaire s’est tenue cette semaine  dans l’amphithéâtre de l’université de Kindia. Cette conférence organisée par « Amnesty international » a pour but, de présenter le rapport effectué par les cadres et étudiants de l’université de Kindia, mais aussi de faire un état des lieux avec toutes les parties prenantes, afin d’éradiquer ce fléau dans nos différentes institutions d’enseignement supérieur.

C’est dans le but de lutter contre les violences basées sur le genre dans les institutions d’enseignement Supérieur, que le Ministère de l’enseignement Supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, en partenariat avec Amnesty international, a organisé cette conférence sur le harcèlement en milieu universitaire. Objectif, sensibiliser et informer les étudiants et le corps professoral sur la lutte contre les violences basées sur le genre, mais aussi présenter le rapport d’enquête effectué sur ce fléau. 

<<Sensibiliser les étudiants et étudiantes mais aussi le corps professoral sur le phénomène de violences basées sur le genre, interpeller les étudiants et les professeurs pour qu’ils sachent qu’il y a aussi des voix de recours, informer non seulement sur les textes de lois existants, mais aussi des services qui sont là comme l’OPROGEM, mais surtout dans les universités, mettre la lumière sur le service genre et équité pour informer les étudiants et les étudiantes qui peuvent déjà se tourner vers ce service pour porter plainte ou bien faire le monitoring sur tout ce qui concerne les VBG au sein de leur université.>> explique Souleymane Sow, Directeur d’Amnesty international Guinée.

Selon Dr Mohamed Lamine Dioubaté, enseignant-chercheur à l’université de Sonfonia, les enquêtes effectuées dans onze (11) institutions d’enseignement Supérieur, ont permis de démontrer que le phénomène du harcèlement existe à tous les niveaux.

<< Les enquêtes sont réalisées sur onze (11) institutions d’enseignement Supérieur, pour voir les états de lieux de harcèlement au niveau du personnel et des étudiants. Globalement, les résultats présentent trois éléments: le premier élément, c’est la présence du phénomène dans nos institutions d’enseignement Supérieur, le deuxième élément, c’est que tout le monde est victime à la fois les étudiants, les professeurs et même les personnels administratifs.Troisièmement, il y a d’autres personnes qui usent de leurs influences ou de leurs positions de directeur, de professeurs pour user du harcèlement sur les étudiantes et le contraire n’a pas été exclu dans les résultats. Il faudrait que l’Etat mette en place une politique de gestion sur le harcèlement en milieu universitaire>> a-t-il renchérit.

Pour Hadja Aissatou Diallo, chef du service genre et équité au ministère de l’enseignement Supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le souhait du département, est que dans toutes les institutions d’enseignement Supérieur, qu’il y ait un environnement propice à la formation à t’elle conclut.

Joe ZOUM à kindia pour Radio Environnement

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