À kindia les déchets plastiques sont un problème croissant à travers la ville malgré les efforts le service d’assainissement qui relève de la commune urbaine de Kindia fournit mais le défi reste encore grand.
L’accumulation dans l’environnement, en particulier dans les rues, les rivières et les parcs, nuit à la beauté de la ville, à la qualité de l’air et à la faune locale. Le plastique met des centaines d’années à se décomposer, ce qui aggrave la situation.
Le Directeur Préfectoral de l’environnement et du développement durable se dit être préoccuper par la situation :<<Ces matières sont mal gérées après l’usage. Elles sont abandonnées dans la nature. Et d’autres personnes jettent ces sachets d’eau dans les caniveaux. Quand il pleut, ces caniveaux traînent ces déchets plastiques dans les cours d’eau que nous avons. Ça va boucher les lits des cours d’eau et il y aura l’inondation. Aujourd’hui, on s’attaque à la nature mais c’est nous même qui sommes à la base >> a souligné Fara Kamano
Il est urgent de prendre des mesures pour réduire la production de plastique, encourager le recyclage, et sensibiliser les habitants à l’importance de la gestion des déchets. Des initiatives comme l’interdiction de certains plastiques à usage unique, des programmes de nettoyage communautaire, ainsi que l’utilisation de matériaux alternatifs, peuvent aider à combattre ce fléau ,c’est le souhait de notre interlocuteur << Nous sommes en train de sensibiliser. Nous avons demandé aux propriétaires des usines de production d’eau d’installer des poubelles devant les marchés, les hôtels, les lieux publics pour qu’ils puissent récupérer ces déchets et les recycler. Lorsque vous voulez installer une usine de production d’eau, il y a toujours des préalables. Pour les déchets plastiques, nous lançons chaque fois des cris d’alarme mais nous ne sommes pas tellement écoutés par ces gens. Ils disent que les matières qu’ils utilisent sont biodégradables mais au fond ce n’est pas ça >> a indiqué. Fara Kamano
Faudrait-il une action plus forte de la part des autorités ou est-ce aux citoyens de changer leurs comportements ? La question reste posée.
kindia Joe ZOUM pour Radio Environnement