Dans la préfecture de Boké ou plusieurs sociétés minières évoluent , les conflits ne finissent pas entre responsables des dites société et les employés.

Souvent, ces problèmes sont soldés par des vagues de licenciements abusifs.

Un phénomène qui prend de l’ampleur dans cette zone économique spéciale. Même si les mesures sont parfois fondées, le mode de règlement pose problème. Les victimes se disent abandonnées par l’État. Amadou Bereté est ancien travailleur d’une société de la place « l’Etat est complètement absent à nos côtés. Moi, j’ai travaillé pendant trois ans avant d’être arbitrairement licencié sans motif valable. Et je ne suis pas seul mais on a fait plusieurs démarches auprès des inspecteurs préfectoraux régionaux sans succès.

Nous sommes partis jusqu’au ministère de la justice pour exposer notre cas. Malgré tout, nous n’avons pas obtenu gain de cause. » déplore ce jeune en chômage.

Marié et père d’un enfant, Tamba wendouno qui a été licencié depuis le mois d’août dernier par une entreprise de la place, pour faute lourde est devenu conducteur de taxi-moto. Très remonté, il accuse ses responsables d’avoir manœuvré pour l’écarter afin d’envoyer leurs parents à sa place. « C’est le chef bernois le Directeur Régional de Laguipres qui est à la base de mon licenciement. Vous savez, c’est quand GAC a décidé d’augmenter nos salaires à deux millions, ils nous ont écarté au profit de leurs parents c’est tout » dénonce cet ancien salarié.

Même désenchantement chez cet autre jeune de la ville « moi je suis chargeriste à CDM-CHINE un jour, je chargeais un camion, une pierre s’est détachée et est tombée sur mon pare-brise. À cause de ça j’ai perdu mon boulot. Aucune indemnisation j’ai marché et tapé des portes à la fin j’ai n’ai rien reçu ».
Pour Amadou sadjo Traoré, le chef du bureau de contrôle préfectoral de travail de Boké, la méconnaissance du droit de travail est souvent à la base de la mauvaise appréciation de ces cas de licenciement. « Nous sommes là pour tout le monde. Beaucoup viennent nous voir ici après avoir déposé leur lettre de démission alors qu’ils devraient venir à l’avance. Quand ils viennent je peux leur prodiguer des conseils, car le fait de démissionner leur fait perdre leur droit » à expliqué ce responsable .

Le plus grand lot de licenciement reçu à l’inspection bureau de contrôle préfectoral de travail de Boké de cette année s’élève à 627 employés. Le chef de bureau de contrôle préfectoral de travail de Boké, précise que son service joue le rôle d’arbitre. Il invite les salariés à s’approprier du code de travail pour être mieux éclairés sur la question.
B bah Boké pour www.radioenvironementguinee.org

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