« Présenter un état des lieux du processus de plan national d’adaptation en Guinée, présenter les résultats préliminaires de l’analyse des questions de genre axée sur le processus, et valider ces résultats tout en comblant les lacunes d’information et générer des recommandations pour la prise en compte des questions de genre dans le dit processus », tels étaient les objectifs de l’atelier.

 La question était donc au centre d’un atelier mardi dernier à Conakry. « Impacts du changement climatique sur les ressources en eau, les écosystèmes des zones côtières et sur l’agriculture, l’élevage et les forêts » ont été abordés lors des discussions en plénière et en travaux de groupe.

 

Une initiative du Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts en collaboration avec le Réseau Mondial du Plan d’action d’Adaptation, sur financement du département d’Etat Américain et du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD.

Les participants sont venus des départements techniques comme l’agriculture,  l’aménagement du territoire, l’élevage, la primature et de la société civile.

La cérémonie a été présidée par le Chef du département en charge de l’Environnement.

 A l’entame de l’atelier, Mme Oumou DOUMBOUYA du point focal climat à la Direction Nationale de l’Environnement des Eaux et Forêts, a fait un rappel des recommandations issues des précédents ateliers tenus sur la question. Parmi elles, la création d’un comité interministériel sur l’environnement, la diversification des sources de financements, la création d’un service de communication prenant en compte les langues nationales, et l’implication des acteurs du monde rural, qui sont les véritables victimes du phénomène climatique.

Poursuivant, les participants se sont interrogés sur le concept « genre » souvent réduit aux femmes alors que c’est l’équilibre entre les sexes et les différentes catégories sociales.

Il est ensuite revenu à la consultante sur les questions de genre, Mme Vonifanja ANDRIANAONITSOA de préciser que « les femmes sont au même titre des actrices du développement que les hommes, donc il n’y a pas de raisons de les exclure du processus. Il est donc temps de permettre à la dimension humaine d’intégrer les plans et projets de développement, donc de la dimension genre… » Elle poursuit en disant « qu’en Guinée comme dans l’ensemble des pays africains, les femmes sont plus impactées par le changement climatique. Qu’il s’agisse de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, les secteurs retenus par la Guinée dans le cadre de l’adaptation, les femmes sont plus présentes que les hommes. On se rend bien compte que ce sont les femmes qui subissent la corvée de l’eau, le maraîchage, et tout le reste… ».

Présidant la cérémonie, Le Chef de Cabinet du Ministère en charge  de l’Environnement, dira que « notre pays a choisi de rédiger son plan national pour s’adapter au phénomène, une idée datant de 2011 à Durban en Afrique du Sud lors de la conférence des parties sur le changement climatique,  d’où la mise en place du fonds vert climat pour appuyer ces initiatives…. » Il s’agit donc selon lui, de présenter les études et les valider pour une meilleure prise en compte des préoccupations de l’ensemble des acteurs en général et des femmes en particulier, dans le processus du PNA, plan national d’adaptation. M. KEITA a conclu son propos en mentionnant « l’engagement » de son département à tout mettre en œuvre pour la prise en compte effective de la dimension genre dans le plan national d’adaptation au changement climatique, dont les effets ne sont plus à démontrer. Qu’il s’agisse des inondations, de l’élévation du niveau de la mer, de la sécheresse, de la baisse de all pluviométrie ou la forte chaleur, chacun de nous subit les effets du dérèglement climatique de nos jours.                                                                                                                                                                                  Idi CA

 

 

 

 

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