Telle est la question à laquelle va tenter de répondre la trentaine de journalistes spécialisés sur les questions environnementales, venus de sept pays dont la Guinée Bissau, le Cap Vert, la Mauritanie, le Sénégal et  la Guinée.

Une initiative du PRCM, le partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine et wetlands international, une organisation qui œuvre pour la protection des zones humides en Afrique notamment.

Ainsi pendant 4 jours, ces professionnels des médias, vont plancher sur plusieurs sujets dont « le fonctionnement des écosystèmes côtiers et marins, les écosystèmes de la mangrove, la présentation du protocole additionnel de la convention d’Abidjan relative à la zone côtière et marine, les risques associés au développement des infrastructures ou encore l’importance des espèces emblématiques dans le développement socio-économique et environnemental biodiversité en général et les risques associés au développement des hydrocarbures dans les eaux marines côtières ».

Pour M.Ahmed Senhoury, Directeur du PRCM,     « la place de la communication est indispensable pour la protection de l’environnement marin et côtier, car il s’agit d’influer sur les décisions, faire changer les comportements pour un monde meilleur, dans une perspective de développement durable… ». En présentant la situation du littoral ouest africain, il dira que l’occupation anarchique des espaces marins, la mauvaise pratique de la pêche, la pollution marine ou encore la vulnérabilité au changement climatique constituent actuellement les problèmes qui caractérisent la sous-région ouest africaine, du moins en ce qui concerne, le littoral. Pour faire face à la situation il a proposé des mesures comme la nécessité pour ces Etats, pour ceux qui n’en ont pas encore, de se doter de textes juridiques sur ces questions, et la poursuite de la mise en œuvre pour ceux qui en disposent. M. Senouri a également prôné le renforcement de la coopération sous régionale entre les Etats pour atteindre de meilleurs résultats, la protection des aires marines protégés et l’implication des médias dans le traitement des informations relatives à l’environnement en général et marin en particulier.

    Dans la même perspective, M. Pape WADE Directeur des Programmes de Wetlands International dira qu’il s’agit de « faire des participants qui sont, à la fois apprenants mais aussi des formateurs, de véritables défenseurs de l’environnement… ».

La place de l’étude d’impact environnemental et social et la transparence dans la pêche ont été également développés. Des présentations à la suite des quelles, des débats intéressants et fructueux se sont tenus tout au long de cette journée.

Il faut préciser que des visites de terrain sont prévus ainsi que des « techniques et astuces », pour réussir de manière professionnelle et impartiale le traitement des informations relatives à l’environnement marin et côtier.

Un rencontre qui vient à point nommé dira une participante, quand on sait que les pays de la sous-région dont le Sénégal, le Cap Vert et la Guinée, sont envahis par des constructions anarchiques le long des côtes, une agression donc du littoral au et au su de tous, et au grand dam des défenseurs de la chose environnementale.                                                                                                                                         Idiatou CAMARA

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