L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a animé ce vendredi 13 août 2021, une conférence de presse pour faire le point sur l’évolution de la pandémie de Coronavirus en Guinée.
Plusieurs points ont été débattus lors de cz face à face avec la presse. l s’agit entre autres de la situation de nouveaux cas de contamination en Guinée, le renforcement des contrôles sanitaires au niveau des frontières et la mise au point sur les mesures barrières édictées par les autorités.

En ce qui concerne la situation de la pandémie en Guinée, ‘’de mars 2020 au 12 août 2021, 479 802 tests ont été effectués dont 27 645 positifs soit un taux de positivité de 5,8%.
A ce jour 33 districts sanitaires ont notifiés au moins un cas confirmé de Covid-19 sur les 38 au cours des quatre dernières semaines’’, indique Sory Condé, responsable à l’ANSS.
‘’En ce qui concerne la prise en charge, à la date d’hier, 1758 personnes étaient isolées et suivies par nos équipes dont 1 025 dans les centres de traitement des épidémies appelé CT-EPI et 733 à domicile. 1 480 lits sont dédiés à la prise en charge des malades de Covid-19 dont 1 025 occupés soit 69%. Parmi les 1 025 hospitalisations, 731 sont à Conakry soit 71,4%, contre 28,6 % à l’intérieur du pays’’, poursuit-il.
‘’A date, 25 124 personnes ont été déclarées guéries de nos sites de prise en charge soit un taux de guérison de 91%. Malheureusement, il y a 277 décès enregistrés dans nos centres de traitement soit 1% de taux de létalité’’, précise le médecin.
‘’En ce qui concerne la vaccination dont le lancement officiel a été fait le 5 mars dernier, 603 299 compatriotes ont bénéficié d’au moins une dose de vaccin, contre 334 654 personnes qui ont complété leur vaccination’’, a énuméré Sory Condé.
De son côté, le Directeur général de l’ANSS, Dr Sakoba Keita, estime que la seule stratégie pour minimiser la chaine de transmission du coronavirus, c’est le renforcement des mesures au niveau des frontières. Et pour arriver à cela, il suffira de déployer des agents de contrôle sanitaire sur le terrain.
« La présence du résultat négatif du RTPCR ça c’est pour tous les pays du monde entier actuellement valide pour 72h. Donc tous ceux qui viennent des pays où il y a ces variants doivent forcément obtenir un visa pour avoir au moins la carte de vaccination et faire aussi le test de RTPCR 72 h avant leur déplacement », indique Sakoba Keita. « Donc par rapport à l’aéroport, nous avons des agents de contrôles sanitaires qui veillent à l’application de cela. Et il était question de reprendre un second test à l’arrivée à l’aéroport à Conakry. Nous sommes en train d’étudier la faisabilité avec les autorités aéroportuaires et l’institut national de santé publique qui est en charge de faire le test des voyageurs entrants et sortants de Conakry ». a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le ministre de la santé, le médecin-général Remy Lamah, a insisté quant au port obligatoire des masques afin d’éviter à la population des risques de contamination.
« Le président de la République a par conséquent instruit le gouvernement de prendre des mesures et actions rigoureuses afin de protéger les populations des risques de contamination auxquels elles restent fortement exposées avec la propagation rapide de la pandémie et de l’apparition de variant à fort potentiel de contamination. Donc il est question d’un port obligatoire des masques, la fermeture jusqu’à nouvel ordre des boites de nuit et d’autres lieux de loisirs très fréquentés et saturés de monde ».
Younoussa Sylla, pour radioenvironementguinee.org

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