Les signes du désert s’annoncent déjà à kankan,le fleuve milo d’une longueur de 330km qui devrait être une référence,n’existe presque plus à cause de l’écosystème qui a pour cause en majorité :l’extraction du sable,la fabrication des briques artisanales,la coupe abusive du bois à cela s’ajoute un lieu de dépotoir des ordures .
Actuellement à kankan, la chaleur dépasse l’entendement.
Par ailleurs,au moins 7 sites de fabrication de briques artisanales existent dans la localité et tous évoluent dans l’anarchie au bord du fleuve.
Cependant, l’existence des sites orphelins c’est à dire exploité et abandonné ayant plusieurs ouvertures représentent un autre danger pour la vie des des animaux.
Ainsi , il n’y a pas que les fabricants de briques qui dégradent le fleuve,il existe aussi une centaine de personnes entrain d’extraire du sable dans ce fleuve au vu et au su des autorités.
Interrogé sur place , Laye DIAKITE vice président des personnes qui extraits du sable dans le fleuve milo parle de manque de moyens:《nous avons pas de moyens, nous trouvons notre vie dans cette activité là,ici par jour tu peux avoir 12 tonnes de sables voir même le double ce qui équivaut à un chargement vendu à 300.000fg》.
Connaissant les conséquences il poursuit :《pour garder le sable au berge du fleuve,il fallait trouvé un moyen de stocker le sable. C’est le seul dégât que nous causons actuellement à l’environnement. 》. Reconnait il.
Quant à la direction préfectorale de l’environnement, elle nous parle d’une série de rapports envoyés à la hiérarchie pour la protection du fleuve milo mais aucune suite favorable.
En tout cas, si des dispositions urgentes et adéquates ne sont pas prises, le grand milo pourrait se transformer en des géantes dunes de sable.
Une situation qui devrait interpeller les autorités régionales de l’environnent, de l’aménagement de la ville et des acteurs de protection de la nature du nabaya et de la Guinée toute entière.
Fatoumata DIAWARA correspondante de Radio Environnement Guinée dans la région
