Créée en 2001, l’école primaire Franco-Arabe de Koumi Missidé, située à huit (8) kilomètres du chef-lieu de la commune urbaine de Mamou, manque de plusieurs infrastructures sociales de base.
Depuis sa création, l’école n’a pas bénéficié de toilettes de point d’eau, ni d’une clôture pour sécuriser l’établissement qui compte trois (3) salles de classes, un bureau et un magasin.
Construite au centre du village de Koumi Missidé, l’école a quatre (4) groupes pédagogiques pour un effectif de 76 élèves dont 31 filles, pour un total de quatre (4) enseignants dont trois (3) femmes contractuelles.
Pour se mettre à l’aise, les élèves vont en brousse avec tous les risques puisqu’il y existe des serpents venimeux qui circulent. Et pour avoir de l’eau, les élèves vont à la pompe de la mosquée de Koumi Missidé qui est à peu près 500 mètres. L’école non clôturée reçoit aussi chaque jour, la visite des animaux domestiques et des jeunes gens qui viennent de tout bord pour veiller à la terrasse. ils endommagent les murs et parfois consomment les stupéfiants. Une situation qui ne redore pas le blason de cette école.
Les enseignants de leurs côtés, prennent leurs bouilloires pour aller dans les concessions voisines de l’école pour se mettre à l’aise. Un acte critiqué par ceux-ci car, enfreint leurs intimités.
Pour être autonome au sein de l’école, les enseignants et les élèves sollicitent un accompagnement de l’État et des personnes de bonne volonté pour les aider à obtenir des toilettes, un point d’eau et une clôture digne de nom..
De Mamou, Oumar SYLLA pour Radio Environnement.
