Ils sont au total 31682 candidats dont 16228  filles répartis dans 69 centres à affronter cette année les épreuves au titre de la session 2023 dans la commune de Matoto à Conakry.
Le coup d’envoi a été donné lundi, 5 juin par le Général de Brigade David Haba Directeur de Cabinet du Ministère de la Défense Nationale assisté des autorités communales. La rencontre a eu lieu à Léopold Sédar Senghor sise à Matoto.
A cette occasion, le Directeur de Cabinet du Ministre de la Défense Nationale, David HABA est revenu sur la quintessence dudit examen placé sous le signe de tolérance zéro : « Parce que je l’ai dit dans la salle aux  encadreurs qui étaient présent, si, on trompe les enfants, nous essayons de les aider  à commettre de la fraude. Ce qui revient à dire que nous nous trompons nous-mêmes, également l’État guinéen puisque nous allons avoir des cadres qui ne seront pas à la hauteur de nos attentes. C’est dans cette optique que nous invitons tous à soutenir l’initiative la qualification de l’éducation guinéenne comme entreprise par le gouvernement avec en sa tête le Président de la transition le Colonel Mamadi Doumbouya, matérialisé par les initiatives concrètes du département de tutelle » a-t-il dit.
Parlant des caméras de surveillance dans les salles de classes, qui fait polémique, le Conseiller charger des questions pédagogiques, Souleymane Sy Savané a précisé : « nous sommes teinter par les mauvaises esprits, nous sommes tous croyants, c’est pour quoi on peut faire une fusion de tout ceux qui peut nous permettre de transformer ce système éducatif. C’est pourquoi nous avons fait appel à ce que les examens se déroulent dans les bonnes conditions. C’est vrai que nous allons nous engager à faire le sérieux pendant les examens et les apprentissages scolaires mais aussi en prêtant serment permet à la contribution et la moralisation de la vie scolaire. Un enseignant qui s’apprête à prendre serment signifie non seulement que la foi est associé au professionnalisme,  mais aussi  d’amener tous les acteurs de comprendre qu’on prête serment pour qualifier le système éducatif Guinéen. Nous n’allons pas transformer le système éducatif sans faire appel à l’innovation qui est un outil principal d’amélioration des conditions d’apprentissages. Nous parlons des cameras dans les salles de classes, c’est juste une mesure pédagogique, ce n’est pas contre les enfants mais plutôt contre les mauvaises intentions qui gravitent au tour de nos écoles. Les caméras dans les salles d’examens, il s’agit d’une expérimentation, pour pouvoir les étendre dans d’autres  domaines ce n’est pas seulement pour les examens nationaux. Les cameras seront misent dans les centres critiques qui ont été intenables. Je précise que les caméras ne seront pas dans les salles mais plutôt dans les centres pour pouvoir observer le mouvement dans les centres, elle seront expérimentées que pendant le BEPC et le Baccalauréat » note M. Sy Savané.
A rappeler qu’au compte de l’enseignement général pour cette session, ils sont 30233 dont 15708 filles candidats, en Franco-Arabe  dont 1449 dont 520 filles.
Mohamed BANGOURA pour www.radioenvironementguinee.org

 

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