L’inspection régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de N’zérékoré, a organisé une journée de sensibilisation sur l’abandon des mutilations génitales féminines et des violences basées sur le genre. Appuyé par l’Unicef, cette activité s’est déroulé le week-end dernier, dans les préfectures de Guéckédou et Macenta.
Au total,( 47) communautés relevant des préfectures de Gueckedou et de Macenta ont fait des déclarations officielles d’abandon des mutilations génitales féminine(MGF) et du mariage d’enfants(ME).
« La communauté de Sèbgèdou, avec ses chefs secteurs, et ses la population, a décidé volontairement, de déclarer publiquement devant l’autorité, les partenaires, et les parlements des enfants, l’abandon des actes néfastes. Les communautés de fangamadou au nombre de quarante, viennent de signer également un pacte, pour l’abandon de l’excision et aussi l’abandon des unions précoces de nos jeunes filles », rassure Morigbè CAMARA, maire de la commune rurale de Sengbédou.
« Après plusieurs années de sensibilisation, d’habilitation communautaire sur les conséquences de cette pratique, ces quarante villages ont compris que, mieux vaut aller témoigner leur engagement à abandonner la pratique des mutilations génitales féminines et le mariage d’enfance. Vue les conséquences que ces pratiques ont, notamment celui à la santé reproductive, à l’intégrité physique ainsi qu’au droit à la vie des femmes et des filles », laisse entendre Mohamed Mariame KEITA, inspecteur régional de la promotion féminine.
Ces déclarations publiques viennent renforcer les avancées vers l’abandon de cette pratique considérée comme dangereuse pour la santé sexuelle et reproductive de la femme.
Marie L K pour www.radioenvironementguinee.org