Autrefois une merveille, ce fleuve est aujourd’hui dans un état déplorable. Ce fleuve qui prend sa source du côté de kawessy dans la préfecture de Telémélé est en voie de disparition à cause des activités minières le long de ce patrimoine historique et culturel pour les riverains de la localité.

À Natampou, l’un des villages situé à quelques encablures du fleuve, le constat est alarmant. Des sociétés minières évoluant sur la route minière Santou –Dapilon et autres ont installé des motos pompes des machines utilisées pour remplir les citernes devant arroger le trajet, afin de réduire la poussière qui se dégage après le passage des camions.

L’un des villageois raconte « vous avez vu le niveau de l’eau, avant elle ne tarissait jamais. Et c’est ici qu’on exerçait nos activités de pêches et c’était rentable .
Avant l’arrivées des miniers, nos femme n’achetaient pas de poisson au marché. Aujourd’hui ça me fait très mal de voir cela car, nous avons trouvé ce fleuve ici tout comme nos arrières grands parents s’est-il insurgé »

Non loin de là, un autre citoyen mais cette fois un éleveur ,lui aussi est choqué et dénonce le tarissement du fleuve « j’ai mon troupeau qui n’arrive plus à trouver de l’eau à boire à cause de cette exploitation minière qui menace notre activité. Mieux, nos familles viennent ici faire le linge, malheureusement de nos jours le peu d’eau qui reste est inutilisable tout simplement à cause de la mauvaise qualité de l’eau »

À Dansanya, une autre petite localité riveraine du fleuve kilelouma, la désolation est à son comble à tel point que les victimes expliquent que « ici ils ont réalisé une station de pompage qui transporte l’eau à travers des tuyaux enfouie au sol jusqu’au port de Dapilon, là bas des réservoirs attendent d’être rempli pour je ne sais quoi ! Alors que nous ici, nous sommes à sec en ce moment, même pas à boire et pas de travail. Dans cet endroit ajout-il « c’est des hommes en tenues qui surveillent les installations pendant que nous sommes ici et vivons à Dansanya depuis plusieurs années maintenant ». Puis, il rappelle que « l’année dernière, nous avons bloqué tous les accès menant au site afin que nous puissions être aussi employés, le maire de kolaboui accompagné de certains responsables locaux des villages se sont déplacés pour nous demander de patienter en attendant qu’une solution soit trouvée. Plus encore, On a même adressé un écrit à la société et aux autres élus locaux dont notre village relève et nous détenons jusqu’à présent ces documents mais en vain » Une femme ajoute « ce qui est dramatique, ils ont mis un mur de 9 mètres de hauteurs empêchant la circulation normale de l’eau. Conséquence de l’autre côté vous pouvez voire une grande quantité d’eau, et de l’autre que des roches désormais surtout en période de saison sèche a-t-elle condamnée »

Comme ce fleuve, nombreuses sont des sources d’eaux qui sont sur le point de disparaître de la carte de la municipalité de Kolaboui et autres à cause des activités minières intenses. Ce qui ne reste pas sans conséquence sur les générations futures. Au-delà de leurs importances pour les communautés, ces endroits sont des lieux touristiques et culturels qui permettent aux jeunes de se recréer mais aussi profitent ainsi d’une belle vue qu’offre le fleuve et son beau paysage.

B BAH pour www.radioenvironementguinee.org.

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