Sur appui financier de l’USAID à travers FHI360,  la rencontre tenue devant les médias vendredi, avait pour objectif, de permettre de comprendre le niveau d’accès aux  soins de santé par les citoyens, particulièrement les jeunes.

Dans son intervention, le Coordinateur National du RAJ-GUI, a fait savoir que ces visites, qui ont touché des structures sanitaires, des établissements d’enseignement secondaires et universitaires, la Croix rouge et qui s’est déroulée en deux phases, ont permis d’obtenir les résultats suivants. « Dans les établissements secondaires, de façon globale, il n’y a ni une infirmerie, ni un cahier de visite médical permettant aux élèves de se faire soigner ou de faciliter leur accès à des soins de santé de qualité. L’existence dans les instituts supérieurs, universités et certaines maisons d’arrêt, d’une infirmerie mais sous équipée. Une rupture de médicaments (…), manque de personnel médical qualifié, la gratuité des services dans les infirmeries universitaires et maisons d’arrêt. L’insuffisance de communication entre les jeunes et les personnels de santé entraînant les préjugés sur la qualité des soins. Le non respect de la déontologie médicale par certains agents. La lourdeur des procédures de prise en charge des étudiants par endroits pour des maladies nécessitant leur référence à l’hôpital régional et le double emploi de certains prestataires… », a indiqué Sékou Doré.

Conscient de la nécessité de permettre aux jeunes d’avoir accès aux soins de santé de qualité, il s’est engagé à accompagner l’Etat dans ses différents projets en faveur des jeunes, notamment dans le domaine de la santé.

Poursuivant, l’Honorable Mamadou Saliou Sow, de la commission Santé à l’Assemblée nationale, a présenté les recommandations formulées par les responsables du projet à savoir  « Construire et équiper des infirmeries modernes au niveau de tous les grands établissements scolaires universitaires et dans toutes les maisons d’arrêt du pays; réinstituer les visites médicales au niveau de tous les établissements d’enseignement; entretenir et éviter les ruptures de médicaments dans les infirmeries existantes; assurer la prise en charge effective des détenus référés, les élèves, les étudiants ainsi que leurs encadreurs(…); faire la cartographie des centres de santé communautaires et infirmeries en relation avec la santé scolaire et universitaire du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (…)».

Les données collectées au cours de ces visites conjointes qui ont touché 181 personnes dont 61 femmes vont permettre au Réseau Jeunesse Afrique de Guinée (RAJ-GUI) de faire des plaidoyers auprès des partenaires techniques et financiers pour la mise en place d’un système de santé moderne qui permettra jeunes d’accéder facilement aux soins de santé.

Cellule de communication du RAJGUI

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