Les pluies des jours passés ont fait, au-delà des pertes humaines, de nombreux dégâts matériels à Conakry.
Ainsi, plusieurs maisons d’habitations ont été envahies par les eaux de ruissellement au quartier Yattaya Fossidet dans la commune de Ratoma. C’est suite à la forte pluie qui s’est abattue sur Conakry mercredi, dernier, rapporte un reporter de Radioenvironementguinee.org qui est allé à la rencontre des sinistrés.
Madame Bah Issatou, une des victimes de cette inondation est revenue sur les circonstances du drame. Elle a aussi indiqué que cette inondation est deuxième du genre dans la même zone. « J’ai été victime d’inondations c’est la deuxième fois. Cette fois-ci, c’est au environ de 13h que la pluie a commencé par là. À 13h 30 je suis allé prier. Avant de finir, l’eau était déjà rentré dans le garage vers maintenant 13h 40. Je suis venu j’ai trouvé que notre cour était déjà pleine, inondée. C’est monté vers la terrasse et même le salon. J’ai une voisine aussi qui m’a appelé au téléphone en me disant qu’il y a inondation chez elle. Cette eau, quitte chez le Général Kèlèfa. Ils ont barré tout le passage. L’eau n’a plus de passage. Donc, quand l’eau vient, elle n’a plus de passage. Nous avons tout fait pour empêcher l’eau, on a travaillé, on a mis la fausse mais c’est impossible. Nous voulons qu’on nous aide pour nous sauver des problèmes ici. Heureusement, on a coupé le courant lorsqu’il pleuvait, » a-t-elle expliqué.
Parlant des biens endommagés, notre interlocutrice a fait comprendre que c’est trois maisons qui ont été touchées. « Ma bibliothèque par exemple, elle est tout à fait gâtée. J’ai pu sauver deux fauteuils mais l’autre est complètement gâté. Chez mes voisins aussi, l’eau est montée au niveau du lit. C’est trois maison qui ont été touchées par cette inondation, » a-t-elle indiqué.
Pour finir, madame Issatou n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités après avoir subi ce drame. « Je ne me sens pas bien parce que vous-même vous voyez. On ne peut pas travailler la maison. J’ai peur, je me sens mal. Quand ça arrive la nuit, je ne sais pas qu’est-ce qui pourrait nous arriver. Je me sens mal et j’ai peur. Nous demandons de l’aide aux autorités afin de trouver un passage pour l’eau de ruissellement, » a-t-elle lancé.
Junior DORÉ, pour Radioenvironementguinee.org
