C’est dans un somptueux hôtel de Conakry que les travaux de restitution de la COP26 sur le climat, tenu en novembre dernier à Glasgow en Grande Bretagne se sont déroulés.
En partenariat avec l’Ambassade de Grande Bretagne en Guinée, le département en charge de l’environnement à procédé hier mercredi à la restitution du déroulement du plus grand rendez-vous mondial dédié au climat.
Une rencontre présidée par le Gouvernement représenté par Mme le Ministre de l’environnement et du développement durable Loupou LAMAH en présence des Ambassadeurs de Grande Bretagne et d’Egypte.
Près de 80 participants venus des départements ministériels comme l’agriculture, l’énergie, l’aménagement du territoire et l’environnement, mais aussi des acteurs de la société civile et des partenaires impliqués dans la gestion de la biodiversité étaient présents.
Trois (3) interventions ont ponctué la cérémonie d’ouverture à savoir celle de l’Ambassadeur de Grande Bretagne en Guinée David Macleroy, du Diplomate Égyptien et de la Ministre de l’environnement et du développement durable.
Dans son intervention, M. David Macleroy dira que la “COP26 à battu les records de participation en dépit de la pandémie du coronavirus avec plus de 100 mille participants en presentiel et en visioconférence”.
Il poursuit que son pays à été “heureux et satisfait” d’accueillir ce grand rendez-vous consacré à la lutte contre le phénomène climatique qui sévit dans le monde. Justement il note que « Ces dernières années, nous avons connu des catastrophes climatiques dévastatrices dans plusieurs régions du monde comme le cyclone Idai, des vagues de chaleur meurtrières en Inde, au Pakistan et en Europe, ainsi que des inondations en Asie du Sud-est. Des millions de personnes, du Malawi au Bangladesh, ont déjà perdu leur habitation, leurs moyens de subsistance et leurs proches en raison de ces phénomènes météorologiques devenus plus en plus dangereux et fréquents. Le nombre de catastrophes liées au climat a triplé au cours des trente dernières années selon les Nations Unies. Entre 2006 et 2016, le taux d’élévation du niveau de la mer a été 2,5 fois supérieur à celui enregistré pendant la majeure partie du XXe siècle. Exposant les populations vivant sur le littoral et sur des îles aux risques d’érosion, d’inondation et/ou de dispersion…».
Il a terminé son intervention en rassurant le Gouvernement Guinéen, de l’engagement du Royaume-Uni à poursuivre l’accompagnent dans la lutte contre le phénomène climatique.
Quant à l’ambassadeur d’Égypte, il s’est réjouit que ce soit son pays, un pays africain qui accueillera la COP27en novembre prochain.
Il a souhaité par ailleurs, plus de participation guinéenne et africaine à cette rencontre internationale annuelle de dirigeants et d’acteurs de lutte contre le réchauffement climatique.
In est enfin revenu à la Ministre de l’environnement et du développement durable Mme Loupou LAMAH d’ouvrir les travaux.
Elle rappellera que ” la Guinée regorge d’immenses ressources naturelles mais aujourd’hui menacées par les effets anthropiques de l’homme dont les effets du changement climatique contre lequel des actions fortes doivent être menées pour la lutte”.
Elle a enfin remercié les partenaires techniques et financiers de la Guinée, notamment l’Ambassade de Grande Bretagne et le PNUD-Guinée, pour l’appui sans cesse aux actions de lutte à travers l’adoption des projets d’adaptation et d’atténuation ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre des contributions nationales déterminées du pays.
La journée s’est poursuivie par la présentation des “acquis et des déceptions” de cette 26 ème conférence des parties sur le climat. Des présentations faites par la Directrice Nationale Adjointe des pollutions, nuisances et changements climatiques au Ministère de l’environnement et du développement durable et le Président du groupe des 78 et la Chine, l’un des plus importants et le plus grand groupe du monde dira Shebory TOURÉ.
Dans sa présentation justement sur les acquis, aux dires de Mme BAH Oumou DOUMBOUYA, « Les Parties ont adopté le Pacte de Glasgow pour le climat : une série de décisions générales qui constituent le récit politique global de la Conférence des Parties (CdP). Pour la première fois dans le processus de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), il est fait référence à la réduction progressive de l’énergie produite par le charbon et à la suppression des subventions inefficaces aux combustibles fossiles… ».
Parmi les recommandations de Glasgow, poursuit-elle, figurent « La Transition Globale du Charbon vers l’Energie Propre, l’allocution conjointe pour terminer l’appui publique international aux énergies fossiles et en finir avec l’utilisation du charbon, une Déclaration pour l’accélération d’une transition à 100% de ventes de voitures et vers zéro émission de CO2 d’ici 2035, une Déclaration des Leaders sur l’utilisation des forêts et des sols. En arrêtant et renversant la déforestation en 2030, ainsi q’un Engagement Global pour le Méthane, en promettant une réduction de 30% en 2030 par rapport aux niveaux de 2020 ».
Parmi les acquis, selon les intervenants, il ya la tenue de la COP26 en dépit des restrictions sanitaires à cause de la pandémie du coronavirus et les engagements pris par des pays développés, à lutter contre le phénomène climatique et à soutenir les efforts des pays en développement comme les nôtres.
Au titre des “déceptions” pour reprendre les propos de M. TOURÉ, figurent “le départ avant la fin des travaux de nombreux dirigeants du monde, et la non tenue des engagements de financement des100 milliards de dollars annuel au titre des compensations pour les pays en développement.
Idi CA pour radioenvironementguinee.org.