Après l’Asie et le Pacifique en 2017, c’est au tour de l’Europe, en l’occurrence la Pologne d’accueillir la conférence mondiale dédiée au climat cette année. La ville de Katowice accueillera ainsi du 02 au 14 décembre, la 24ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) en 2018.
Des milliers de participants venus du monde entier se retrouvent donc pour parler de l’avenir climatique de la planète.
La Guinée est présente à cette rencontre fera état de ses projets en faveur de l’atténuation et de l’adaptation au phénomène, dont les effets ne sont plus à démontrer.
C’est pourquoi, après une année de catastrophes climatiques dévastatrices sur la planète, de la Californie au Kerala et des Tonga au Japon, la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques COP24 se tient avec de nombreux défis dans le but de finaliser les directives d’application de l’Accord de Paris sur le changement climatique adopté en 2015, et qui avait suscité beaucoup d’espoirs.
Concrètement, elles renforceront la coopération internationale en veillant à ce que les contributions nationales à l’effort mondial soient transparentes, que la responsabilité soit partagée équitablement et surtout que les progrès en matière de réduction des émissions de CO2 soient rigoureuses.
Pour interpeller les dirigeants sur le phénomène, Patricia Espinosa, la responsable du climat de l’ONU, a déclaré que : « Cette année sera probablement l’une des plus chaudes jamais enregistrées. Les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère atteignent des niveaux record et les émissions continuent d’augmenter. Les répercussions du changement climatique sont pires que jamais. Cette réalité nous dit que nous devons faire beaucoup plus et la COP24 doit faire en sorte que cela se produise… ».
La COP24 permettra également de boucler le dialogue Talanoa, le tout premier dialogue international de ce type jamais organisé par les Fidji, pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris, dont celui de limiter la hausse de la température au niveau mondial.
L’un des objectifs de ce dialogue est de trouver des solutions pratiques et locales sur la manière dont les pays peuvent accroître leur ambition lors de la prochaine série de Contributions déterminées au niveau national (CDN), qui décrivent les efforts individuels pour réduire les émissions domestiques.