La journée du 5 juin qui marque la première journée de Stockholm sur l’environnement humain qui est a eu lieu du 5 au 16 juin 1976, est une occasion pour rappeler que nous n’avons qu’une seule terre et que chacun de nous a le devoir de faire des efforts pour protéger et restaurer l’environnement.
La Célébration de cette faite dans plus de 150 pays à travers le monde avec le slogan NOS TERRES, NOTRE AVENIR ; se passe dans en Guinée dans un contexte où nous sommes confronté à la dégradation avancée des terres ; l’avancée de la certification et des changements climatiques, des catastrophes, urgences environnementales et humanitaires ; des migrations climatiques et des difficultés pour la mise en place d’un système efficace et viable pour la résiliencede l’environnement face à l’avancée de la sècheresse.
Avec une production potentielle journalière moyenne de plus de 2000 tonnes de déchets dans le grand Conakry dont plus de 1000 tonnes de déchets organiques, plus de 300 tonnes de déchets plastiques etc…
Des grandes quantités de déchets sont également produits dans plusieurs secteurs d’activités, notamment les eaux usées, les déchets plastiques, les huiles usées et de fritures, les déchetsdangereux et chimiques (cyanure, mercure), pollution des cours d’eau et la coupe abusive des bois pour l’exploitation artisanales de l’or et diamant figurent parmi les facteurs qui dégradent les terres et l’environnement en Guinée.
Les déchets d’équipements électriques et électroniques, les déchets plastiques, les huiles usagées et de friteries, les eaux usées, les polluants organiques et persistants et les déchetsorganiques sont souvent très mal gérés en Guinée.
La mauvaise gestion des déchets organiques, des pneus en fin de vie, des plastiques et de plusieurs autres types de déchetsprovoquent des émissions des gaz à effet de serre, des pollutions climatiques à courte durée qui entraine des changements climatiques. Les changements climatiques sont à l’origine de plus de plusieurs types de risques de catastrophes, des urgences environnementales et humanitaires, notamment la sécheresse, la pollution des sols agricoles, les inondations,les vagues de chaleurs et canicules etc….
Pour nous les membres de la Fédération des Gestionnaires des Déchets de Guinée (FEGEDEG), la gestion durable et intégréedes déchets doit être au centre des solutions durables pour la prévention des sécheresses ; la protection de l’environnement et la réduction des risques de catastrophes.
Pour cela, nous interpellons le Gouvernement sur ce qui suit :
Aujourd’hui, il est une nécessité de restaurer des terres en Guinée, ces restaurations peuvent être faites à travers le reboisement, l’utilisation des engrais verts à la place des engrais chimiques, la valorisation des déchets organiques pour produire notamment les engrais, les bio digesteurs, les charbons verts etc…
Cette restauration est une nécessité absolue pour faciliter à la production et au respect du cycle de l’eau ; d’améliorer la résilience de l’environnement face aux multiples risques de catastrophes identifiés.
Nous voulons insister sur la nécessité de l’éducationenvironnementale, la citoyenneté environnementale, la responsabilité sociétale, administrative et citoyenne.
Sory CAMARA President de la Fédération des Gestionnaires de Déchets de Guinée (FEGEDEG)