Pour attirer l’attention sur la situation des primates menacés de disparition en Guinée, le département en charge de l’Environnement, utilise plusieurs stratégies, notamment l’information et la sensibilisation des acteurs.
C’est ainsi qu’une séance de sensibilisation s’est tenue récemment pour sauver le peu de chimpanzés restant à Bossou dans le sud du pays.
Selon des statistiques datant de 2003 de l’OGUIPAR, 21 à 26000 chimpanzés vivaient dans des forêts classées de la République de Guinée. Cependant, ils ne sont que 5500, selon l’ONG-Britannique WILD CHIMPANZES FOUNDATION (WCF) coréalisateur du projet de création du parc National du haut Bafing depuis 2011.
La dite sensibilisation était animée par Docteur BEAVOGUI de la cellule épidemio-surveillance en service à l’Office Guinéen des Parcs.
Pour commencer, le conférencier et initiateur de la dite rencontre de sensibilisation et d’information, a dénoncé et surtout regretté la disparition massive de chimpanzés durant ces dernières décennies dans notre pays, et souvent, en toute impunité.
En fin « défenseur et protecteur des espèces animales », il a rappelé dans la même optique, la Convention de la CITES, convention pour la protection des espèces en voie de disparition à la quelle, la Guinée est signataire depuis 1946.
Devant l’urgence à agir, les principaux concernés entreprennent des initiatives et s’activent pour attirer l’attention des décideurs sur l’impérieuse nécessité pour maints observateurs d’inverser la tendance.
Dr Michel, BEAVOGUI s’inscrit dans cette logique à travers un cri de cœur qu’il a appelé « SOS pour les chimpanzés de Bossou ».
Selon lui, les pratiques liées aux braconnages, à la coupe abusive des bois, aux feux de brousses, le non-respect des lois, sont entre autres causes à l’origine de la disparition de ces primates, que beaucoup qualifient d’ancêtres de l’homme.
Mobilisés pour la circonstance, les jeunes débutants et responsables dudit service, ont été informés puis interpellés par Dr Béa Michel sur la situation de cette richesse faunique qui est aujourd’hui menacé.
Pour terminer, les participants ont largement échangé avec l’exposant sur plusieurs questions dont les dispositions juridiques et réglementaires de protection de ces espèces en Guinée. Une manière pour eux, de comprendre le niveau d’implication des décideurs dans la protection des primates dans notre pays.
Source : Cellule de Communication MEEF