En prélude au lancement officiel des activités de la convention des Nations-Unies sur la diversité biologique la CDB, les groupes de pays  se sont concertés ce vendredi pour discuter des positions à adopter lors des discussions.

Il est de tradition pour chaque groupe  de tenir des réunions préparatoires  pour comprendre les positions et harmoniser  les points de vue pour enfin les défendre au moment des discussions pendant les congrès, ce qui n’est pas toujours évident  de s’entendre.

Celle de la 14 eme convention sur la diversité biologique ne fera pas dérogation à cette règle. Pour le continent Africain, cette période sera une occasion de voir les progrès déjà réalisés mais aussi une évaluation des priorités du continent en termes de gestion de la diversité biologique.

Lors des discussions, certains points ont été intensément discutés, comme la responsabilité-réparation et diversité biologique-changements climatiques.

S’agissant de la « Responsabilité et réparation » à sa douzième réunion, décision XII/4, la Conférence des Parties s’est réjouie des progrès accomplis depuis sa huitième réunion dans certains secteurs d’activités en lien avec la responsabilité et la réparation, notamment en ce qui concerne l’élaboration d’une orientation sur la restauration des écosystèmes, et les outils pour établir la valeur de la diversité biologique.

Les parties ont été  invité à tenir compte de certains documents et rapports pertinents dans le cadre de leurs efforts pour élaborer ou modifier leurs politiques, lois, lignes directrices ou mesures administratives nationales en matière de responsabilité et réparation des dommages causés à la diversité biologique, dont les « Directives pour l’élaboration d’une législation nationale sur la responsabilité, l’intervention et l’indemnisation en cas de dommages causés à l’environnement par des activités dangereuses », adoptées en 2010 par le Programme des Nations-Unies pour l’environnement.

En ce qui concerne la « Diversité biologique et changement climatique », il a été rappelé que l’Afrique est de nos jours le continent qui émet moins de gaz à effet de serre (GES), mais reste tout de même le plus exposé aux effets des changements climatiques et ayant une diversité biologique menacée. Lors de cette réunion préparatoire, il a été souligné qu’il est important de mettre des mécanismes et moyens permettant de réduire la destruction de la biodiversité du continent. Développer également des approches en termes de renforcement des capacités  des communautés autochtones et indigènes, mais aussi du secteur public et privé à intégrer l’adaptation et l’atténuation dans l’utilisation des ressources  de la diversité biologique de l’Afrique.

Golota Raphael LAMAH  Sharem El Shecik (EGYPTE)

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