Des canaux d’évacuation de déchets bouchés, des herbes qui poussent par endroit, c’est l’image écœurante que présentent les toilettes de la gare routière de Boké.

Ici, c’est difficile pour les citoyens de faire leurs besoins à cause de cette situation, rapporte notre correspondant basé à Boké. Ousmane barry est chauffeur, il explique les difficultés auxquelles lui et les autres conducteurs font face, « nous souffrons énormément à cause de l’état de ces toilettes car elles sont impraticables. C’est dégoutant quand vous y entrez dedans, parce que c’est tellement sale que vous êtes toute suite obligés de vous retenir. Ici quand tu veux te mettre à l’aise, il te faut aller jusqu’à chez toi ou bien si t’as des connaissances dans les parages », a-t-il fait savoir.

Les passagers eux aussi sont durement touchés par cet état de fait. C’est pourquoi ce jeune rencontré à la gare routière interpelle les autorités compétentes à trouver une solution à ce problème qui à chaque année expose la population à des risques de maladies. « Ce que je vois ici est révoltant. Si par malheur la diarrhée vous tombe dessus à la gare routière de Boké vous allez avoir des problèmes pour vous soulager. J’appelle les responsables de cet établissement à se bouger pour trouver une solution à ça .Sincèrement comment ils peuvent laisser ces toilettes dans cet état ? Pourquoi ne pas confier le nettoyage à un technicien de surface pour gérer ce problème ? S’interroge le jeune kourouma

Pourtant, ceux qui ont le courage d’y aller doivent débourser 1000 francs guinéens. Interrogés sur la question, les responsables syndicat des transporteurs et de la mécanique générale de Boké tentent d’expliquer les causes de cette situation. « Le problème de ces toilettes est devenu notre plus grande préoccupation surtout en cette saison hivernale chaque mois on n’est obligé de curer deux fois ces toilettes c’est pendant la saison sèche que ces toilettes fonctionnent normalement. C’est payant mais l’argent qui rentre là-bas ne permet pas de vider les toilettes. Pour être honnête, ce problème nous dépasse. Il faut que la commune s’implique pour trouver une solution », avoue Mohamed Sow, trésorier.

En attendant la qu’une solution ne soit trouvée, commerçants et chauffeurs de la gare routière de Boké doivent garder leur mal en patience.

Boké, Bailo BAH  pour radio environnement

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