L’ONG ACOREC, entendez Agir Contre le Réchauffement Climatique, a célébrée ce dimanche 02 Février 2020 à Conakry sa première année d’existence. Lacérémonie du jour a regroupé plusieurs invités venus marquer leur présence autour d’une activité qui a permis à chaque membredela structure de planter un arbre.

Selon le président de l’organisation, Saïkou Amadou Tidiane Diallo, cette activité consiste à interpeler l’ensemble des citoyens à agir contre le réchauffement climatique qui devient de plus en plus une menace pour l’humanité.

   « D’abord, nous avons initié le concept ‘’un anniversaire, un arbre’’qui consiste à inviter chaque citoyen à planter un arbre lors de son anniversaire. Le constat est que les gens achètent les gâteauxcouteux, ils vont dans les lieux luxueux pour couper ces gâteaux. Et le lendemain, il n’y a aucune utilité pour la société », dit à l’entame de ses propos.

Selon lui, l’idée vient d’un autre constatselon lequel il y a une forte menace qui pèse sur les êtres vivants, voire d’autres espèces animales. Pour remédier à cela, il demande une forte implication de chacun afin d’atténuer le risque qu’il considère énorme.

« Le risque est énorme, car la couche d’ozone est menacée, la pollution atmosphérique ne fait qu’augmenter. Il y a aussi l’exploitation minière ettant d’autres. Aujourd’hui, nous n’avons pas lamaitrise de nos saisons ; il y a plus de saison sèche que de saison pluvieuse. Les cours d’eau sont en train de disparaitre. C’est pourquoi nous invitons chaque citoyen à planter un arbre à l’occasion de son anniversaire. Un seul arbre filtre 28kg de pollutionatmosphérique par an et refroidit l’air pour dix climatiseurs qui fonctionnent en même temps. Et la disparition d’une espèce végétale entraine la disparition de 30 espèces animales», enseigne l’activiste.

Plusieurs activités sont réalisées depuis son lancement le 16 janvier 2019, rappelle le président de l’ONG, qui restent tout de même satisfaisantes. Il cite :

« Nous avons planté environ mille (1000) arbres dans la forêt de Kakimbo. Nous avons reboisé les arbres qui se trouvent au siège de l’ARPT, nous avons fait également un reboisement au commissariat de Petit Simbayah, mais aussi au centre Islamique de Donka, et nous avons fait la même chose à Labé. Et nous allons continuer jusqu’à toucher les zones rurales. »

Pour son collègue AbdoulayeBah, Responsable de programme et projets au sein de l’ONG, partage le même sentimentde réjouissance que son prédécesseur. Cependant, il rassure que l’ONG ACOREC ne ménagera aucun effort quant à la poursuite de ses activités sur tout le territoire national.

« C’est un sentiment de fierté. Depuis un an, nous avons fait beaucoup de choses. Et c’est à travers ce challenge intitulé ‘’un anniversaire, un arbre’’ que nous avons pu avoir cerecord », dira Abdoulaye Bah qui estime que le début de toute chose reste n’est pas facile. Seuls le courage et l’engagement pourront amener à conduire le reste.

« On n’a pas forcément besoin d’avoir des moyens financiers pour commencer quelque chose. Aujourd’hui il y a beaucoup de jeunes qui créent des structures, juste pour avoir un premier financement, et dès que ce financement tombe,ils disparaissent avec le projet. Et nous,on fait le contraire, parce que nous avons une vision. Et la vision, c’est de lutter contre le réchauffement climatique. Bien sûr qu’on ne peut pas lutter contre le réchauffement climatique de manière totale, mais on peut atténuer les risques, c’est pourquoi nous allons beaucoup redoubler d’effort pour atteindre notre objectif qu’on se fixe à long terme ».

Plusieurs activités sont encours selon les membres de l’ONG, il s’agit entre autres de la caravane ‘’Elève et Climat’’,une activité qui consiste à passer les messages de sensibilisation auprès des enfants dans les écoles sur l’importance de l’environnement, ses causes, conséquences et les solutions à apporter contre le réchauffement climatique.

L’année dernière, nous apprend l’ONG, elle a sensibilisé plus de 8 mille élèves sur la même thématique, et compte poursuivreses activités, même si les troubles socio-politiques lesempêchent en ce moment d’évoluer sur le terrain.

                                                            Sylla Youn

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