À l’occasion du mois de la femme en Guinée, notre correspondant préfectoral a Mamou AOS a rencontré la Directrice préfectorale en charge de la promotion féminine.

Âgée de 57 ans , et fille d’un ancien infirmier d’État à l’hôpital régional de Mamou, Mariama Penda Baldé, est depuis 2019, la directrice préfectorale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou.

Arrivée au sein dudit service en 2008 Mariama penda Baldé est restée jusqu’en 2019 comme chef section de l’enfance de la dite direction.

Consernant, les domaines d’intervention, Mariama penda Baldé explique :« Nos interventions sont transversales. Nous intervenons dans le cadre des violences basées sur le genre (VBG) comme les cas des viols, les violences conjugales et l’excision», a expliquée la directrice préfectorale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou.

Parlant des difficultés, la directrice préfectorale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables dit qu’elle rencontre d’énormes difficultés dans la gestion de son service.

Parfois elle est obligée de soustraire un montant de son salaire pour subvenir aux besoins de certaines personnes vulnérables.« Les moyens nous manques beaucoup. Quelques fois, il ya de phénomènes qui se produisent dans notre service et immédiatement on nous appelle et ça trouve qu’on a pas les moyens. Nous sommes obligés de mettre les mains dans les poches. L’application des lois nous manques beaucoup au niveau de certains services. Il ya assez de difficultés», a martelée Mariama penda Baldé directrice préfectorale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou.

Mariée et mère de quatre (4) enfants dont une (1) filles, Mariama penda Baldé, arrivé à gérer le foyer et le service sans faille et du coup, elle invite les autres femmes au travail pour soutenir leurs maris.« Je mène à bout les deux (2) services: c’est-à-dire le service et le foyer. Quelques fois je me lève tôt et je prépare. Et comme il ya le courant je garde la sauce dans le réfrigérateur. Généralement mon mari n’accepte pas de manger les repas de n’importe. J’invite mes sœurs de se lever et d’attacher très bien leurs pagnes et de faire quelques choses. Même le femmes qui sont dans les localités avoisinantes font le potager. Soutenons nos époux et aux hommes de nous soutenir pour que nos foyers avancent à merveilles», a précisée la directrice préfectorale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou.

Pour parer à toute éventualité, Mariama penda Baldé, demande aux décideurs de les venir en aide en les dotant des moyens matériels et financiers.

De Mamou, Oumar Sylla pour radioenvironnement.

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