Un discours prononcé lors du traditionnel passage des Chefs d’Erats et de Monistres en charge de l’environnement des 189 pays membres de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques, selon les statistiques.

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République de Guinée

Travail-Justice-Solidarité

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MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

DECLARATION DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE A LA 28ème CONFERENCE DES PARTIES A LA CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

30 novembre-12 décembre 2023

Monsieur le Président de la 28ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques,

Monsieur le Secrétaire Exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques,

Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs de Délégation,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République de Guinée, Chef de l’Etat, Colonel Mamadi DOUMBOUYA, du Gouvernement et du peuple guinéen, remercier chaleureusement, Son Altesse et les Emirats Arabes Unis pour l’organisation exceptionnelle et l’accueil réservé à la délégation de la République de Guinée depuis notre arrivée dans cette ville de Dubaï pleine d’hospitalité.

Au cours de ces dernières années, la Guinée a enregistré plusieurs évènements de nature extrême, provoquant des pertes substantielles en vies humaines et  biens matériels, la destruction d’infrastructures avec de graves perturbations socio-économiques. Toute la riposte contre les effets néfastes du dérèglement climatique en Guinéeest encadrée par la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris, et se réalise en faisant encore et toujours valoir nos spécificités sur les trois piliers centrés sur l’adaptation, l’atténuation et le financementclimatique.

Ainsi, notre position commune devrait être modulée en fonction de l’évolution des négociations et de notre capacité à relever les défis d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Ceux-ci portent essentiellement sur l’ajustement de nos structures de production, la gestion de la pression sur les ressources naturelles induite par la croissance démographique, la maîtrise des progrès technologiques dont le coût reste élevé, la prise en compte des interactions de plus en plus évidentes entre les changements climatiques, la sécurité sur le continent, la stabilité au niveau national et l’amélioration de la compétitivité de nos exportations.

Pour y parvenir, la Guinée s’est investie dans l’amélioration de l’efficacité énergétique, la gestion des déchets solides, la réduction de la pression sur les ressources naturelles par la mise en œuvre d’une gestion durable des forêts et des terres, ainsi que les engagements progressifs du secteur minier en matière de neutralité carbone à travers les plans sectoriels climat des différents Ministères.

Mesdames et Messieurs,

La République de Guinée est un faible contributeur aux émissions mondiales de gaz à effet de serre avec moins de 0,1%. En dépit de cette faible émission, sa Contribution Déterminée Nationale a établi un objectif global inconditionnel de 20% déjà atteint et conditionnel de 49% d’ici 2030.

L’objectif inconditionnel est porté sur la substitution des centrales thermiques émettrices de Gaz à Effet de Serre par la construction et la mise en service avant 2025 des barrages hydroélectriques pour lesquels des efforts considérables ont été déployés par le Gouvernement.  En plus, les activités de restauration des espaces forestiers dégradés se poursuivent avec le reboisement de 2000 hectares de terre cette année.

Quant à l’objectif conditionnel de notre Contribution Déterminée au niveau National dont la réalisation est basée sur l’assistance extérieure, il s’établit à 49% par rapport au scenario tendanciel en intégrant de manière additionnelle, l’aménagement de barrages hydroélectriques en prévision de la construction d’autres barrages dont les études sont réalisées ou en cours de finalisation, ainsi que d’autres secteurs comme l’agriculture, la foresterie, les déchets, le transport. 

Toutefois, la mise en œuvre des projets et programmesplanifiés nécessite la mobilisation de près de 15 milliards de dollars US. C’est pourquoi, la République de Guinéese réjouit amplement de la mise en place d’un Fonds destiné à financer les Pertes et dommages des pays vulnérables et plaide à faire avancer sa pleine opérationnalisation et son accessibilité afin de combler le déficit de financement climatique et doubler celui de l’adaptation au changement climatique.

En dernière analyse, l’enjeu étant la réussite des négociations qui devraient être soldées par l’effectivité de la justice climatique, réparatrice des dommages subis par les pays. 

Pour terminer, je voudrais inviter toutes les Parties Prenantes à la Convention à faire preuve de compréhension et de lâcher prise par rapport à des positions qui pourraient être marquées d’une rigidité contreproductive.

Vive la coopération internationale !

Je vous remercie ! 

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