Kaback, une île du littoral guinéen, est aujourd’hui l’un des visages les plus marquants de l’impact du changement climatique en Guinée Ici, la mer avance inexorablement, repoussant les populations et engloutissant peu à peu les terres agricoles autrefois fertiles. C’est une visite de terrain qui s’inscrit dans de cadre de la formation des journalistes dont deux (2) de Radio Environnement, au compte du projet Afrikibaru2, sur financement de la coopération française.

L’érosion côtière, aggravée par la montée des eaux et l’irrégularité des précipitations, détruit les écosystèmes locaux et compromet la sécurité alimentaire des habitants. Les champs sont rendus infertiles par la montée saline, et les villages, fragilisés, sont parfois contraints à des déplacements forcés.C’est dans ce contexte que le projet Afri’Kibaru 2, porté par CFI Médias, a déployé une équipe de journalistes scientifiques et environnementaux à Kaback.

Interrogé, un habitant de Bossimia dans la sous-préfecture de kaback nous raconte les difficultés auxquelles ils font faces <> a-t-il souligné.

Ce projet ne se limite pas à l’observation. Il s’inscrit dans une démarche de « journalisme de solutions », en proposant aux décideurs des pistes concrètes, de fortes recommandations fondées sur les témoignages du terrain et les données scientifiques. C’est pourquoi nous avons donné la parole à un scientifique pour nous dire la véritable cause de ce phénomène qui touche les habitants de Bossimia dans la sous-préfecture de kaback :<> a précisé Professeur Kandet Bangoura océanographe et scientifique.

Kaback n’est pas un cas isolé, mais une alerte sur la réalité du terrain. Grâce à des projets comme Afri’Kibaru 2, le journalisme devient un acteur clé de la lutte contre les effets du climat, en renforçant le lien entre les réalités locales et les décisions nationales et internationales comme nous précise Dr Abdoulaye Fall enseignant chercheur à l’université de Tiers au Sénégal consultant environnementaliste:<> a préconisé cet environnementaliste.

L’avancée de la mer à Kaback représente une urgence écologique et sociale. Si rien n’est fait, des centaines de familles pourraient perdre leurs terres, et une riche biodiversité pourrait disparaître. Une réponse collective, soutenue par la science et l’engagement communautaire, est essentielle pour protéger ce patrimoine naturel et humain.

De retour de Bossimia dans la sous-préfecture de kaback Joe zoum pour radio environnement Guinée.

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