Le mois de mars étant celui qui est dédié spécialement à la gente féminine pour parler des droits des femmes, la rédaction de Radioenvironnement décide de donner plus de visibilité aux femmes qui se créent une place au soleil.
C’est dans ce cadre qu’une de nos journalistes est allée à la rencontre de Djené Kaba qui après deux fois échoué au Baccalauréat unique décide de se donner une seconde chance pour mieux préparer sa vie professionnelle. Elle est étudiante en mécanique au Centre de Perfectionnement aux Techniques Automobiles et Mécanique CEPERTAM situé à concasseur dans la commune de Ratoma.
Mlle Kaba affirme que cela n’a nullement été une obligation mais plutôt un choix de sa part.
<<Tout a commencé lorsque j’ai échoué deux fois au Baccalauréat unique, j’ai décidé de faire la mécanique puisque c’est un métier que j’ai rêvé, donc tout est parti de là. Voilà comment j’ai pris l’initiative de faire l’école professionnelle, ce n’est pas une obligation mais plutôt un choix. Bon nous pouvons dire que tout se passe bien ici, en tout cas je n’ai aucun regret. Les enseignants sont à la hauteur, la théorie et la pratique ils font le maximum pour donner ce qu’ils connaissent, pour mieux nous préparer sur le terrain. La collaboration, je peux vous dire qu’elle est au top puisque d’ailleurs c’est sont nos maîtres qui nous encouragent en premier, alors disons que les choses fonctionnent comme nous le souhaitons>>a-t-elle laissé entendre avant d’envoyer une invite à l’endroit de ses semblables.
<<C’est un appel d’encouragement à leur endroit, la faiblesse c’est avant tout dans la tête, croire que tu n’es pas capable de faire telle ou telle métier est le premier échec de la personne, alors qu’elles (les filles) comprennent que tout ce que l’homme fait la femme peut le faire donc que personne ne baisse la garde que chacune d’entre elle cherche à faire un métier quoi qu’il soit. Comme je le dis, pas seulement les hommes qui sont capables d’exercer un métier ou d’aller à l’école, que tous les enfants tout sexe confondu partent à l’école. Certes aujourd’hui je suis pas dans un bureau climatisé mais le fait d’aller à l’école pour obtenir le minimum de niveaux que j’ai, fait beaucoup mon affaire et me facilite les choses dans mon métier>>.
Lorsque nous quittions les lieux, ils étaient entrain de confectionner la chandelle qui est un objet permettant à maintenir la forme des pneus.