Dans le cadre de la mise en œuvre des activités des 16 jours d’activisme en Guinée au compte de la campagne de lutte contre les violences faites aux femmes et filles, le Ministère de l’environnement et du développement durable,a à travers son service genre et équité, organisé une conférence débats sous le thème : << Riposter et se reconstruire après les violences >>. Plusieurs cadres et représentants des différents départements ministériels et organisations internationales ont pris part à cette rencontre.
Le Secrétaire Général du Ministère de l’environnement et du développement durable a pris part à la rencontre. Au nom de Madame la Ministre Djami DIALLO, il s’est exprimé en ces termes << Aujourd’hui nous devons considérer la question du genre comme une question qui est aussi transversale que la question de l’environnement. Lorsque le FMI est venu vers nous pour débattre des questions d’environnement et de climatisation, le FMI a mis au même niveau d’échelle les questions du genre. Le message de Madame la Ministre de l’environnement et du développement durable, c’est la professionnalisation de la maîtrise du concept du genre et d’équité et son application effective sur tout ce que nous faisons qui fera en sorte que d’abord nous les cadres nous soyons conscientisés pour jouer pleinement notre rôle pour promouvoir notre lutte. >> Évoque M Karim Samora, secrétaire général du MEDD.
« Selon le bilan présenté lors de la première édition du forum de la jeune fille guinéenne, plus de 100 cas de victimes de VBG sont pris en charge. Ce fait suppose une grave violation des droits de ces femmes et filles qui impacte spécialement leur droit à une vie libre de violence, à leur droit à la santé et une enfance paisible.
De janvier en septembre 2024, L’OPROGEM a enregistré :
– 159 cas de Viol ;
– 12 cas de mariage d’enfants ;
– 105 cas de violences conjugales sur toute l’étendue du territoire national.
En dépit des efforts conjugués du gouvernement et des ses partenaires à apporter plus efficacement des solutions aussi questions de VBG, notamment à travers des programmes et projets appropriés, force est de constater que la situation des violences faites aux femmes et filles reste encore préoccupante dans nos sociétés. Chacun a un rôle à jouer dans cette lutte afin de rendre notre environnement sans violence pour un développement durable et profitable pour tous et toutes. >> Martèle Mme Biliga Koivogui, cheffe service Genre et Équité du département, dans son allocution de circonstance.
À rappeler que cette cérémonie qui s’est tenue hier vendredi 27 décembre, organisée au sein du Ministère de l’environnement et du développement durable, s’inscrit dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme sur la campagne de lutte contre les VBG.
Myra BAH pour Radio Environnement