Au cours d’une conférence de presse ce mardi, la redynamisation du secteur de la santé était au coeur des échanges à la maison commune des journalistes à kipé dans la commune de Ratoma ici à Conakry.

La CONAPROS alerte et propose
La Coalition Nationale des Professionnels de la Santé ( CONAPROS) et ses alliés  ont également saisi l’occasion pour faire un constat et faire des suggestions afin de redynamiser le domaine de la santé.
Réunis en synergie, la Coalition Nationale des Professionnels de la Santé ( CONAPROS), Action Médicale Guinée (ACMEG) et Vie Sans Fléau (VSF) assurent avoir informé le ministère de la santé, l’inspection générale de la santé et l’ensemble des professionnels de la santé sur les questions liées aux ordres socioprofessionnels de la santé, objet de la dite conférence.
Alerter, impulser et proposer des solutions aux problèmes de la santé qui assaillent notre pays, voici leur devoir en tant qu’organisation de la société civile. Ceci les a poussé à faire un constat dans le domaine de la santé. Celui ci fait état de différents manquements qu’ils ont remarqués. Ce sont entre autres: le manque de respect du mandat de certains ordres socioprofessionnels dont l’ordre national des médecins de Guinée, la non mise à jour des cotisations et inscriptions aux tableaux des ordres socioprofessionnels, le respect de l’éthique et de la déontologie des professions médicales et paramédicales qui est à un faible niveau, l’inaction et le manque de communication des ordres socioprofessionnels sur les problèmes des santé et la multiplication des mauvaises pratiques médicales et paramédicales qui contribuent à la mauvaise image des services publics et privés de santé auprès de la population.
Pour n changer la donne, la CONAPROS et ses alliés ont fait des suggestions dans leur déclaration lue par Dr Saran, Magassouba, présidente de Vie Sans Fléau. Des propositions simples et concrètes ont été faites aux professionnels de la santé et aux autorités. Ce sont: le renouvellement des ordres socioprofessionnels, la mise en place d’un comité de crise de l’ordre national des médecins, la vulgarisation des textes des codes d’éthique et de déontologie, la redynamisation des ordres socioprofessionnels et le renforcement de la communication sur les problèmes de santé,
Pour ces professionnels de la santé, cette conférence de presse n’est pas faite pour mettre pression sur les autorités ou pour préparer une grève.

Elisabeth Zézé Guilavogui pour www.radioenvironementguinee.org

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