La Guinée va se doter bientôt d’une stratégie nationale sur l’économie bleue. Un atelier national de démarrage de l’étude pour l’élaboration d’une pré-stratégie nationale d’économie bleue, multisectorielle et sécurisée s’est tenu  ce mercredi ici à Conakry.

Une centaine de participants venus des départements comme l’environnement, les investissements, la préfecture maritime, les mines, la pêche, mais aussi de la société civile et des médias, prennent part à cet atelier.

Initié par le Programme Environnement et développement durable du PNUD, en collaboration avec le Gouvernement Guinée, la rencontre vise à ”informer, sensibiliser, les parties prégnantes sur la question, maximiser les contributions des parties prenantes sur la démarche méthodologique et des outils de collecte et partager les expériences…”

Pour le Ministre Gabriel CURTIS des Investissements,  qui a présidé le lancement des travaux

  « l’économie bleue est un concept novateur qui allie développement économique et préservation de l’environnement. C’est aussi le tourisme, le transport, les sports, qui peuvent y être valorisés avec elle. L’économie bleue peut être un levier important pour le développement durable en Guinée ».

  Il poursuit en disant que fort malheureusement et pour reprendre un adage qui dit que « Conakry fait  dos à la mer ».  Une manière de d’affirmer que les populations ne bénéficient pas encore des avantages de cette vaste étendue d’eau. Il soutient son propos en rappelant que « peu savent nager, peu d’activités se font en mer,  comme des concours de pirogues, de pêche, de natation, etc. On gagnerait à valoriser tout cela, sans occulter le potentiel que peut offrir, les iles de loos,  les iles aux trésors, un patrimoine important, mais pas toujours connu. Alors que, si nous valorisons toutes ces richesses et opportunités, la Guinée pourra attirer des visiteurs, des emplois seront crées et l’environnement préservé. A-t-il ajouté avec beaucoup de conviction.

Une position soutenue par le Représentant du PNUD en Guinée. Luc GREGOIRE précise que son institution  « a répondu à une attente et un besoin de la République de Guinée. Donc nous sommes partants et sommes engagés à faire de cette économie bleue, un levier et faire émerger, ce projet pour le développement durable du pays, selon les moyens dont une disposons. Nous sommes convaincus qu’en accompagnant le Gouvernement Guinéen, ce sont des modes de production, de consommation et de vie qui seront transformés, pour le bien des populations guinéennes. Le PNUD reste engagé aux cotés de la Guinée pour accompagner cette importante initiative.

Il faut rappeler que la Guinée dispose de plus de 300 kilomètres de côtes, des eaux profondes et riches en ressources halieutiques, de terres agricoles fertiles, mais également de 1162 cours d’eau répertoriés. C’est dire que la République de Guinée, peut bien amorcer son développement socio économique et durable à travers son économie bleue, si toutefois, elles sont protégées et exploitées rationnellement.

Pour rappel, l’économie bleue, concerne les activités économiques exercées dans les océans, les mers, lacs et autres portées par des modèles de production fondés sur la résilience et l’adaptation sur le continent Africain composé de 54 pays à ce jour, dont 34 bordés de mer.

Idi CA

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