À Mamou le renforcement des capacités de trente (30) familles « modèles » engagées dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants, sont des pratiques néfastes qui nuisent à la santé des femmes et des filles de la région administrative de Mamou, a eu lieu ce lundi 07 juillet 2025.
C’est la salle de conférence du Gouvernorat de Mamou qui a servi de cadre à la rencontre.
Interrogée sur les raisons de cette session de renforcement des capacités des 30 animateurs de la région administrative de Mamou, Mme Kadiatou Bailo Soumano, Inspectrice Régionale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou précise : << Il s'agit de trente (30) familles modèles qui sont déterminées dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et les mariages d'enfants et acceptent que ce sont des pratiques néfastes qui nuisent à la santé des femmes et des filles. Ces familles ont été outillés dans le cadre de la sensibilisation de d'autres familles qui vont être sensibilisées aussi et qui vont à la longue accepter comme les 30 familles modèles que les mutilations génitales féminines et les mariages d'enfants sont des pratiques nuisibles. Après le renforcement des capacités, ils vont descendre sur le terrain pour aller sensibiliser les familles qui sont dans ces communautés. Une fois que les familles auront accepté elles aussi que ces pratiques sont néfastes, on va procéder à une déclaration d'abandon dans ces communautés à travers les familles sensibilisées. C’est un renforcement des capacités pour permettre à ces animateurs donc, de continuer le travail sur le terrain. C'est un projet qui a démarré en 2023 qui continue>>, a indiqué Kadiatou Baïlo Soumano Inspectrice Régionale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou.
Poursuivant l’Inspectrice Régionale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables de Mamou, revient sur les conseils qu’elle a prodigué aux participants : << Ce que j'ai conseillé à ces animateurs,c'est d'aller restituer ce qu'ils ont eu à apprendre dans cette salle parceque ils ont été outillés sur les techniques d'animations et comment faire la synthèse des vidéos qu'ils vont produire et qui seront diffusées dans ces communautés. Donc qu'on arrive d'ici la fin de l'année à faire la déclaration d'abandon de ces pratiques néfastes dans ces communautés ciblées par le projet>>, a-t-elle dit.
À rappeler que c’est une activité pilotée conjointement par l’inspection régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, l’IST Telico et la maison mère avec l’appui technique et financier de l’UNFPA.
De Mamou, Oumar Sylla pour radio Environnement