La célébration de cette semaine est une occasion d’engager les discussions inclusives et participatives entre les différents acteurs sur la problématique de l’entreprenariat dans le secteur de l’assainissement, de présenter des résultats des innovateurs et des créateurs d’emplois à travers des startups et des projets innovants dans le secteur de l’assainissement en Guinée. Il s’agit aussi d’impliquer tous les acteurs dans le procesus de la prévention, du recyclage, de la valorisation et de l’élimination des déchets en Guinée. Cette initiative de la Fédération des gestionnaires des déchets de Guinée (FEGEDEG) vise aussi à faire un plaidoyer auprès de l’État pour une meilleure assistance de ce secteur et sa prise en compte dans le programme de riposte contre la COVID-19.
Avec près de trois mille habitants, le grand Conakry produit en moyenne plus de 1.800 tonnes de déchets toute nature confondue. Pourvoyeur d’emploi, le secteur d’assainissement compte plus de 8.421 emplois directs sans compter en amont et en aval de la chaîne de valeur. Ceci à travers kes 2.500 entreprises qui œuvrent dans la précollecte, la collecte, le transfert, le tri et traitement, le recyclage, la valorisation et l’élimination des déchets. Cependant le président de FEGEDEG déplore l’abandon par le gouvernement de la quasi totalité des entreprises, multipliant ainsi leurs problèmes: “nous plaidons auprès du gouvernement de définir un cadre qui permettra de subventionner les PME d’assainissement d’une part et d’autre part leur faciliter l’acces aux financements et aux marchés de concession sur les travaux d’assainissement“, plaide Sorry Camara. Il souhaite aussi que les PME d’assainissement soient intégrées dans le programme de riposte à la COVID-19 pour leur éviter la faillite suite à l’impact de cette pandémie sur leurs activités.
Pour gérer de façon durable les tas d’immondices, rendre Conakry propre et protéger l’environnement, un renforcement de capacités et l’encouragement des jeunes évoluant dans ce secteur, sont aussi nécessaires estime le président du conseil du patronat de Guinée Habib Hann.
Cet atelier qui commence ce 17 novembre est donc une manière pour l’État, partenaires, PME et ONG, d’harmoniser les interventions sur le terrain et relever les nombreux défis, à précisé le représentant de l’Union Européenne , Michal Kielar.
Hadjiratou Bah pour www.radioenvironementguinee.org