Comme il est de coutume, la conférence virtuelle hebdomadaire de la région Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé s’est tenue ce jeudi avec la participation de médias du continent et du monde.
Les échanges ont duré une heure et on été axés sur plusieurs questions, dont l’évolution de la pandémie de COVID-19 et particulièrement sur le déploiement en Afrique des vaccins obtenus au titre du Mécanisme COVAX, ainsi que sur les dernières flambées épidémiques de maladie à virus Ebola.
Les intervenants étaient Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Honorable Dre Silvia Lutucuta, Ministre angolaise de la santé et le Professeur William Kwabena Ampofo, Président de l’African Vaccine Manufacturing Initiative (Initiative africaine pour la fabrication de vaccins) et du Dr Salam Gueye, Directeur du groupe organique Préparation aux situations d’urgence et organisation des secours, Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.
Dans son intervention, la Directrice régionale de l’OMS a fait remarquer que « malheureusement la tendance est à la hausse en ce qui concerne la COVID-19 sur le continent avec plus de 4 millions de cas de contamination. Il faut continuer à respecter les mesures barrières, encourager la solidarité internationale dans la lutte notamment pour les pays développés qui ont des excédents de doses alors que les besoins ne sont pas là… ».
Elle poursuit en regrettant le fait que les gestes barrières sont de plus en plus délaissées dans plusieurs pays du continent et que certains ont repris leurs habitudes de voyages, de réjouissance et de mobilisation, ce qui constitue des risques énormes de propagation de la pandémie.
S’agissant des rumeurs et réticences quant à l’administration des vaccins dans plusieurs pays, elle dira ceci « il n’ya jamais de risque zéro pour un vaccin et même les médicaments ordinaires ont toujours sur les notices ces effets mentionnés. Donc il faut pas avoir peur, il faut continuer les vaccinations et les pays qui sont en manque, en fonction des besoins en auront progressivement…».
Point de vue soutenu par la Ministre de la Santé de l’Angola qui affirme qu’à date près de 10% de la population angolaise est vacciné et que ce sont les personnes à risque et prioritaires comme les militaires, les médecins, les personnes âgées qui sont visées par ces opérations qui vont s’étendre à d’autres personnes dira t’elle.
Elle poursuit en disant que « les mesures barrières sont strictement respectées ici en Angola et même sur les centres de vaccination, ceci pour éviter des débordements et la propagation de la pandémie…».
Les pays africains doivent continuer la mobilisation des ressources et le soutien pour al lutte contre la pandémie a été son mot de la fin.
La conférence virtuelle s’est achevée sur la série des questions-réponses pour mieux comprendre la situation, les financements, les mesures prises par l’OMS pour juguler la situation surtout que selon l’un des intervenants, nous entamons probablement la troisième vague de la pandémie dans les prochaines semaines sur le continent.
Idi CA