Le projet « Une femme, un arbre », porté par les réseaux AWLN (African Women Leaders Network) et REFAMP (Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires), a été lancé à Kindia, dans le cadre du Programme de la Transition Écologique des Femmes de Guinée (PTETFGUI). Ce projet initié par la Guinée et désormais à dimension continentale, vise à promouvoir la participation des femmes dans la lutte contre le changement climatique tout en renforçant leur autonomisation économique.
Dr Hadja Aïssata Daffé, ancienne Ministre et membre active des réseaux AWLN et REFAMP, a souligné l’ambition de cette initiative en ces termes <<Ce programme est une action de grande envergure. L’un de ses projets phares, “Une femme, un arbre”, est aujourd’hui un projet continental. Nous sommes ici à Kindia pour sa mise en œuvre, mais il ne s’arrête pas là. Il est également déployé à Conakry et dans d’autres localités. Nous serons à Forécariah lundi pour poursuivre les opérations. >> a-t-elle lancée.
L’objectif est clair : planter 500 000 arbres par an, soit un total de 2 500 000 arbres d’ici 2029. C’est dans cette dynamique que 200 plants ont déjà été mis en terre lors de cette première étape dans la « cité des agrumes » ce week-end.
Dr Daffé insiste sur l’importance du suivi post-plantation :<<Il ne suffit pas de planter, il faut un suivi rapproché. Ce sont notamment des arbres fruitiers qui, à long terme, pourront générer des revenus pour les femmes de la région. C’est un moyen concret d’autonomisation économique pour elles. >> a-t-elle expliquée.
De son côté, Madame Fofana Hadja M’balou, Coordinatrice du programme, a rappelé l’ancrage du projet dans une dynamique panafricaine :<<Notre association regroupe des femmes leaders à travers l’Afrique, reconnues par les instances du continent. Nous avons quatre projets, dont le plus emblématique est celui-ci. À travers lui, nous voulons contribuer à la vulgarisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) en Guinée. >> a-t-elle renchérit.
Il faut préciser que 17 sites ont été sélectionnés pour cette première phase, avec à chaque fois une priorité donnée à des espèces fruitières, permettant de restaurer l’environnement tout en créant des activités génératrices de revenus pour les communautés locales.
Appréciant l’initiative, le vice-président de la délégation spéciale de Kindia, Sekouba Nansoko, a exprimé son soutien total tout en s’engageant à assurer le suivi des plants pour contribuer à un environnement plus sain et durable.
Joe ZOUMANIGUI pour Radio Environnement