Le mois de mars se poursuit en Guinée et radio Guinée environnement continue de mettre la lumière sur ces actrices de développement du pays.

Aujourd’hui nous nous intéressons aux activités d’une jeune dame qui exerce un métier pas courant chez les femmes.

Fatoumata Dicko est cordonnière, et Diplômée en communication de l’Université Kofi Annan de Guinée.
Notre reporter Clarisse Massaran KOUROUMA l’a rencontrée dans son atelier situé à Nongo, dans la commune de Lambanyi.
Âgée d’une trentaine d’année, Fatoumata Dicko est divorcée et mère d’une fille de 3 ans.
Diplômée en communication de l’Université Kofi Annan de Guinée, elle exerce depuis maintenant un an le métier de cordonnière, un hasard de la vie, car rien ne la prédestinait à ce métier.

Dans son atelier, elle confectionne des chaussures en cuir, pour homme, femme et enfant. Fatoumata Dicko exerce la cordonnerie sans complexe. Mais le début n’a pas du tout été facile, comme elle nous le dit ici.
Notre brave dame a été victime de stigmatisations, ce qui ne l’empêche pas de vivre sa passion . Avec le succès qui se pointe, la jeune dame reçoit des clients de tous les horizons.

Dans son atelier, situé à Nongo dans la commune de LAMBANGNY, les chaussures sont suspendues et les prix varient entre 100 000 et 200 000 francs guinéens. Elles sont fabriquées à partir de cuir, de gomme, des matières premières qu’elle commande à partir du Sénégal et de la Chine .
Fatoumata Dicko rêve de bâtir un empire , celui d’une entreprise de fabrication de chaussures notamment des sandales, de quoi valoriser le made in Guinea.
Un belle manière de prouver qu’il n’y a aucun métier aujourd’hui, réservé uniquement, aux hommes !

Ma Fakoly pour Radio Environnement

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