Lancement du projet « Gestion intégrée des ressources naturelles dans le paysage du Bafing-Falémé »

Sur initiative du Gouvernement Guinéen à travers le Ministère de l’Environnement des Eaux et Forêts avec l’appui du PNUD Guinée, s’est tenu  ce mercredi 28 juillet 2020, l’atelier de lancement de cet important projet transfrontalier  par visioconférence, en guise de respect des mesures sanitaires liées à la pandémie du coronavirus.

  Une centaine de participants issus des départements de l’environnement, de l’administration du territoire et de la décentralisation notamment des Gouverneurs de régions et Préfets des localités couvertes par le dit projet.

Ce projet, d’une durée de six ans, est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM)à hauteur de 7460 274 USD(dont 400 000 USD de cofinancement du PNUD) va contribuer à la promotion d’une gestion intégrée et durable des ressources naturelles en introduisant une approche de gestion paysagère ; la création et l’opérationnalisation d’une grappe d’aires protégées (Parc National du Moyen Bafing, Réserve de Faune Gambie Falémé, et  3 forêts communautaires) et au développement des modèles d’éco villages autour des aires protégées. Les premiers bénéficiaires de ce projet sont les communautés riveraines des Bassins du Bafing et Faléméen Moyenne et Haute Guinée.

  Au titre des interventions, Luc Grégoire, Représentant Résidant du PNUD en Guinée, dira que « le moyen bafing, est un important réservoir et un potentiel énergétique immense réserve de la biodiversité de la sous-région et bien au-delà ». Il a poursuivi en réaffirmant « la volonté du système des nations unies à continuer son apport et l’appui nécessaires au Gouvernement Guinéen, pour la préservation des écosystèmes en vue de la promotion d’une économie verte, résiliente, et durable ».

  Présidant les travaux, le Ministre de l’Environnement des Eaux et Forêts dans son allocution, a mis l’accent sur les accords et conventions signés par la République de Guinée en ces termes, « la Guinée a signé plusieurs accords et conventions sur l’environnement, parmi lesquels la Convention sur la Diversité Biologique, la Convention cadre es Nations Unies sur le Changement Climatique, la lutte contre la sécheresse et la désertification. Ce projet, se situe dans le cadre de la mise en œuvre au niveau national de ces importantes conventions, et le dit projet, concerne deux régions naturelles du pays à savoir, la Moyenne Guinée et la Haute Guinée. Ce présent projet est ainsi, une illustration de la volonté politique de notre Gouvernement dans la lutte contre le réchauffement climatique qui sévit dans notre pays, avec des effets qui ne sont plus à démontrer ».

Il a également dans son intervention, mentionné que « la République de Guinée attache une attention particulière à ce projet frontalier, puisqu’il intègre les Républiques du Mali et du Sénégal… ». Il a achevé son propos, en remerciant les partenaires de la Guinée pour l’appui « constant » dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement de notre pays, et particulièrement sur le plan environnemental.

S’agissant du projet proprement dit, le consultant Thierno Ibrahima DIALLO, va rappeler que c’est un ambitieux et important projet dans le cadre de la gestion intégrée des ressources en eau et de la lutte contre le réchauffement climatique dans notre pays, mais aussi dans les pays voisins que sont le Mali et le Sénégal. Justement parmi les résultats attendus, on peut noter selon lui, « la promotion de l’agro écologie, le développement des aires marines protégées AMP, des foyers et des fours améliorés dans le cadre de l’atténuation au changement climatique, et la protection des têtes de sources fait partie des résultats du projet pouvait-on lire dans la présentation du responsable du dit projet ».

Egalement, “la gestion intégrée du paysage Bafing-Faléméest renforcée, la biodiversité du paysage de Bafing-Falémé est préservée au moyen d’un système d’aires protégées opérationnel et interconnecté, es ménages d’agriculteurs et d’agro-pasteurs (dont 30% de femmes) adoptent des pratiques améliorées genre sensible pour gérer les ressources naturelles à travers l’établissement du modèle d’écovillage, la problématique genre est systématiquement intégrée à la mise en œuvre du projet et un suivi-évaluation efficace permet le partage des connaissances et la diffusion des meilleures pratiques…”.

Au cours de cet atelier de lancement, le Gouverneur de la Région Administrative de Faranah Mady Fing DIANE s’est réjouit du début de mise en œuvre de ce projet, qui constitue un espoir pour l’électrification des localités couvertes.

Un avis partagé par le point focal FEM en Guinée Ahmadou Sebhory TOURE, qui a insisté sur la nécessité de préserver nos ressources naturelles qui constituent des richesses importantes à protéger et à valoriser.                                                                                                                                   Idi CA

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